samedi 17 juillet 2010

Un autre auteur alcoolique

J'ai pas envie d'écrire des romans plate où j'étale pendant 300 pages la mornitude patante d'une vie d'alcoolique de Montréal. J'ai pas envie de devenir un Mistral ou un Bessette.

Mais simonak j'ai peur de tomber impunément dans l'auto-fiction de ma drabe de vie d'arabe boudin. Et pis moi aussi dans l'automatisme surréaliste du courrant Vamp qui est mort-né. Une ré-invention des beatniks encore parce que tout le monde les copie depuis eux : Drogue et Littérature.

Et pis merde, j'ai déjà on pimpant fan-club moisi qui me lis à moitié sans connaître mes références. Ça donne l'impression de "travailler pour le roi de prusse".

Se saouler, c'est grand. C'est d'écrire avec des mots de 22 ans, des pensées de 22 ans, mais dans une forme pure d'un petit gars de 6 ans. Avec la violence gentille d'un petit gars de 6 ans. Avec toute la pureté fière d'un petit gars de 6 ans qui montre un dessin d'un monstre bleu à son papa. Je t'aime papa.
C'est ça, se saouler.

C'est ça, écrire.

- Calicula.

1 commentaire:

  1. les mots de la douleur d'un alcoolique, c'est pognant, c'est de la pureté du bon esprit d'enfant de 6 ans qui refait surface
    jsais même pas si sque je viens d'écrire fait du sens, mais pendant que tu bois chez toi, dans ton mot peut-être trop petit ou trop grand,
    j'me gave de pilules censées être magiques, que je sais qui sont éphémères, que c'est peut-être le présent mais que ça existe pas réellement

    putain c'est même pas beau ça fait pas de sens
    mais j't'ai écrit dans tes mps, désolée des longs textes confus.

    je te lis, moi.
    tu m'intrigues, toi.
    nous sommes humains, on a des sentiments, des emmerdes. une vie ne se recommencent pas. autant la gâcher et avoir du vécu.

    je t'apprécie fortement.

    andromène trine-maline

    RépondreSupprimer