dimanche 28 mars 2010

aller chier

Quelle belle activité!

C'est comme une libération intestinale qui s'extirpe d'une prison anussienne. La franchise qui gagne par dessus l'absurdité.

Et c'est pas le vide ou la connerie!, c'est juste un souffle pour respirer et crier sur un blogue non-lu qu'on la trouve CONNE, cette fille, et qu'on le trouve CON, ce Dude qui narguait l'hypocrisie comme s'elle n'existait pas.

Parce que je suis un Artiste moi, madame, pas une Télévision.
Parce que la télévision, elle vous dérange juste quand vous en avez envie, juste quand vous pesez sur ON.
Moi, je dérange en criant, en chantant, en dansant, je dérange toujours, simplement en parlant, ou même en riant.

Parce que oui je te dérange petit public prude et cinglé, de mes signes de cygne-singe, qui ricane
"I'm the king of bongo, baby, I'm the king of bongo bong" et personne ne veut de moi dans sa jungle; ben tant mieux.
J'vais continuer d'en écrire des romans, pis des chansons d'une minute parce qu'elles "sont pas assez longues" et pis allez chier : vous vous bercerez pas sur mes berceuses, vous pleurerez pas sur mes requiem, vous danserez pas sur mes gigues.

Je suis un ponoète un mauteur et je distrais ris de mes amours différents.
J'ai mal pis on s'en fout, je m'en fous, mais criss que j'écris.

- PV

jeudi 18 mars 2010

Impressions

Au menu
sublimement
des rictus
cinglés
menottant
la liberté

- PV

vendredi 12 mars 2010

Pour "*censuré* "

Pour la première fois je me rend compte à quel point Il avait raison. Et je m'excuse, je m'excuse d'écrire, parce que c'est profondément mauvais. On me l'a répété, mais allez chier. Vomissez d'sus, moi j'vais écrire ma médiocrité encore et encore.


gotta act gotta act
- il faut agir de ma vie
gotta act gotta act
- de ces histoires qui récurent
- de ma mort patante
gotta act gotta act
- que le quand s'imisce
- et que je sois enfin tanné
- que si c'est le bonheur vrai
- et que ça ne me crie pas
- et trouble
gotta act gotta act
- je ne fais que crier
- que me masturber impunément
- que pleurer
- et pleurer
gotta act gotta act
- contre cette ironie mautérique
- d'écrire d'agir : dans son salon
- sans lire mais en sentant le vide
- gotta react
- et pleurer
gotta act gotta act
- parce que les grosses mouillent pour moi
- parce que les laides mouillent pour moi
- gotta react
- parce que les autres je les envoie chier
- parce que je {deviens froid}
- et pleurer
gotta act gotta act
- au lieu de pleurer en brûlant sa chandelle
- de ganjé-bière-larmes d'elles que tu aimes
- parce que jamais : T'es un immonde, un robot
- parce que les histoires c'est pas pour toi
gotta act gotta act
- plus que crier : marcher et sa guitare bien drue et levée
- en levier manouche du guerrier patof
- que le froid que le froid pour dire : vivre
- parce que : que le froid, on a

gotta act gotta act
et le feu le feu,
c'est tellement beau le feu
gotta act.

- PV

jeudi 11 mars 2010

Vivalité

Mes amis m'abandonnent ce soir. Mais bon.

On m'a dit que je m'envenimais, que je devenais vipère à moi-même. Pourtant ce soir je suis plus grand que grand.

J'ai mes mots faibles qui jamais ne seront à vous. J'écris mal, oui, mais CRISS que j'écris.

"Oh le malheur; c'est comme le bonheur."

"Don't worry : be happy!"

et le point d'exclamation est volontaire : représentation turgescente des fausses images.

- PV votre hôte : de la .. , , , , mort

jeudi 4 mars 2010

Virevolte : manifeste pour le malheur

Ma vie est morne.

Pas qu'elle soit si plate en soi; j'ai des amis drôles, des dames jolies, une famille extra, un sourire, du charme.
J'aurais tort de me plaindre; mais je voudrais tellement, me plaindre. Ou pas me plaindre, mais avoir mal.

Parce que je me suis toujours senti poète, depuis que je sais écrire, parce que je veux changer le monde, parce que j'écris. Mais les poètes, ça n'existe plus. Il n'y a plus de poètes comme il n'y a plus de grands compositeurs classiques. Leur époque est révolue.
Bien certainement, beaucoup (trop) se pré-tendent poètes eux-mêmes, comme moi avant, mais ce n'est que prétention et avarice, comme de s'auto-déifier. Il n'y a plus de rois, ni de poètes, ni de Mozart, ni...

Ce serait sot pourtant de dire que je n'aspire pas à une vie plus près des mots, plus près du sens originel de la poésie, mais pas elle. Elle a fait son temps.

La poésie était du temps ou être un Homme voulait dire souffrir, en silence, pour le bien commun. Souffrir, avec hâte, pour récolter notre gain silencieux lui aussi.
La poésie s'est éteinte avec la guerre froide.

Depuis la victoire du kkk/caca/pitalisme pur et diviseur, l'individualisme profond étouffe les pensées qui furent poétiques en les rendant molles, sans convictions [et les convictions sont la base de la poésie].
Reste la beauté des mots, seule capable de faire pleurer mais jamais de construire.

"La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité qu'est l'ivresse." - Proust

La poésie était du temps où la souffrance était vue comme un moyen de création.
Aujourd'hui, la douleur ne sert qu'à se faire prescrire des anti-dépresseurs et se faire foutre dehors de sa job.

Laissons-nous le droit d'avoir mal.

- PV


Mauteur : néologisme avec Auteur et Mot. Un artiste contemporain qui, de son verbe piquant, explose les conventions sans beauté profonde.

mardi 2 mars 2010

Pourquoi Oui

"J'aurais toujours plus de respect pour ceux qui tente de construire le Canada que pour ceux qui veulent le détruire..." - Un fédé

Seulement si. Si le Canada est un corps humain, les deux jambes sont le Québec et l'Ontario. Construire un Canada fort et uni, je veux bien. Comme Trudeau, je trouve que le rêve est beau. Y'a un mais.

Le Canada - pour reprendre l'analogie du corps - tente de marcher (pour l'instant dans n'importe quelle direction, mais ça s'arrange) et demande au Québec et à l'Ontario de faire des pas. Cette partie là de l'histoire me va bien.
Ensuite, pendant que les deux jambes marchent, tout le corps frappe hardiment la jambe Bleue, et encourage la Rouge.
Comment voulez-vous que nous vous aidions à marcher si vous nous enfoncez des couteaux dans le dos dès qu'on accepte de faire fi des - beaucoup - injustices du passé dont nous avons été victime par vous?

Le Québec est une femme battue, le Canada un homme violent.
Un couple pourrait fonctionner, mais c'est à l'homme d'arrêter de frapper.

- PV