mercredi 30 juin 2010

Poème pour Véga : La vie III

Naissance
puis
Boum Boum
puis
Wow
puis
Mort.

- PV

mardi 29 juin 2010

Poème pour Véga : La vie II

C'est être heureux pour rien, ou triste à cause de tout. Ou quelque part entre les deux.

- PV

lundi 28 juin 2010

Poème pour Véga : La vie I

J'te ferai ça demain.

- PV

jeudi 24 juin 2010

La caisse de 24

Salut mes lurons mes joyeux mes épais.

Salut mes ivrognes de bonne conscience, mes fêtards d'oubli de nos générations et de toute.

Salut à vous, à qui je parle jamais, salut mes délâbrés du commerce internationnal FROID, mes Yvettes pis mes Fernandes de l'alcoolisme de notre mémoire.

Oui, toi pis toi, mes maniaques de boire jusqu'à vomir parce que "VIVE LE QUÉBEC LIBRE", toi pis toué mon rat! Mon grave imbécile qui tari toute notre histoire de par tes inactions, ton bleu dans'face pis que tu PENSES que t'es donc FIER de ton Québec.

Désolé pour les railleries, il faudrait quand même pas s'enterrer.

Vraiment, excusez-moi. Je change de disque :
"Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur"

Bonne fête du partage, de l'amour, pis des affaires bleu et blanc qui volent dains airs : le fleurdelisé peut-être un peu trop béni.

Bonne fête du Québec, Gang.

- Vot' mauteur à vous

mardi 22 juin 2010

Ah pis, bordez tout mies

Hier.

Bon, je ne voulais plus écrire ici, j'avais dit que c'était fini, que mon blogue ne verrait plus jamais la couleur de mes mots. J'ai échoué, déjà, deux fois. Pas fort.

Hier.

Aussi bien me laisser couler une deuxième fois.

Hier.

J'allais commencer avec quelque chose de banal : "le ciel, bla bla bla", non.

Hier.

Voici alors :

Cloppes sexe amphétamines.
Je repense à ma jeunesse.
J'étais tellement gras. Tellement las et je voulais déjà changer le monde. UNE CHANCE que ma dépression, ma seule fidèle amie, répétitive, enlaçante, était là.
J'ai commencer à vraiment écouter mon coeur un peu avant mes 17 ans. J'ai maigri beaucoup. Je me suis approché du soleil, trop, comme tous les enfants exilés par leurs pairs à l'école. Mais moi, j'me suis pas suicidé.
Un petit Icare comme tous ceux qui "fittent" pas dans la masse. Ycare, mon nom.
Puis le temps a passé, cégep, université, mariage, enfants, petits-enfants, mort, enterrement, larmes...
Oups, non, juste cégep et université.
Les mots, de plus en plus de mots, "parce que je veux surtout plaire", mais surtout parce que je n'ai jamais plu. Sauf à mes parents, mais, les parents... les parents : soit ils vous battent, soit ils vous admire, mais ils ne jugent jamais. Les parents, c'est le plus inutile des public.

Alors on veut se démarquer, et l'école nous en rend incapable, alors on cherche, on cherche. La musique, l'écriture, et on se rend compte qu'on a des capacités, des sourires, que personne n'a, et on construit. D'archipels en montagnes en vallées en rivières, on se mute dans tous les sens pour se trouver. Oh l'hiver, t'être un frère, c'est amer quand l'été perdure.
Et puis on devient sérieux, on veut dont réussir, on veut dont pas faire comme son père et oublier ses rêves.

Se rendre compte qu'on est pas assez sérieux, encore, pour finir son criss de roman.

Mais, c'est pas grave, tout ça. Hier, j'ai eu 22 ans, et j'ai jamais eu un sourire comme ça. Le roman viendra de lui-même sous peu. Et je continuerai.

Hier.

- Samuel-Prométhée V.

jeudi 3 juin 2010

Ée XIV

Encore une dérogation. Désolé. Je suis trop malpoli.

Ée XIV - La fin
ou La femme rétro-Libora

"Que je me meurs que je me meurs"
et l'ivrogne dépressiste fasciste moniste s'écrase
devant son divan devant sa télé
à radotter encore ses tristesses et pauvre elle
pauvre petits seins
pauvre fesses suaves
pauvre levres qui embrassent
pauvre femme.

Ahgblallah! Lirnousmelle qui gigotte dans ses menotes d'or!
Je suis dont triste, dont peiné, dont toute austi dans vos yeux de serpents
Je suis un Kindred, un Nosferatu, un membre vorace du Lancea Sanctum, avec mes crocs verbaux et mes griffes d'accords, et ma laideur de morosité.

Je te suce, je te suce au plus fort de mes volontées, à te boire - chère Ée-moglobine sacrée - jusqu'au creux de ta plotte salie. Jusqu'au fond de tes kitscheries planantes et de tes idées copiées et de ta non-originalité.
La fin, enfin.

Pleure pleure que tes eaux me soient des noyades de beuveries, que je suis le vampire de tes rêves, que tu ne rêves plus.

Je suis si malpoli, si misogyne, si hypo-amoureux et tellement froid, pauvre petite.

Peut-être, si c'est ce que tu vois, peut-être.
Mais moi je n'ai pas de seins pour me cacher les yeux
pas de vulve douce pour camoufler mes désirs secrets et mes aventures libertaires
pas d'accessoires fétish ou de bondage ou de latex noir ou de teinture ou de violence.

Je suis pur, franc.

Je ne cache pas ma tristesse dans des bulles de carton, ni dans d'immenses sacoches en plastic. Je ne suis pas un gamin tordu qui se dit altruiste.

Alors je fume parce qu'on m'expose dans des soirées, qu'on me dit qu'on m'aime, puis PAF, on ne m'aime plus, ou on "m'aime mais on ne veut plus me voir".

Va chier, crève, étouffe, et vous aussi ! Toutes celles que j'aurais pu baptiser Ée, toutes les victorieuses porteuses de poitrine doucereuses et de sourires fondants. Au diable des castagnettes, aux rigodons, aux mutineries contre moi, aux guillotines contre mon corps, aux pendaisons de mon sourire depuis des générations et patati.

L'ivresse est ma meilleure amie et les mots lui sont soeur, et toi, toi, et toi, je te mangerais à l'infini, entre tes cuisses plus polies que moi, pour t'extirper le savoir absolu de mes grimaces é-tonne-nées.

Kamchala, la poésie renait et part, elle n'existera plus
Kamchala, Ée ma maitresse divine, ma sculpture septentrionale
Kamchala, Ma turgescente Ée ma bobine ma trassante
Kamchala Ée, Kamchala

l'hiver s'en va, tu n'es pas la neige.

Mais comme Arthur, sans femme, à la fin de tout, je suis heureux
et tu ne le verras jamais

tu ne mérites rien.

Encore moins ce texte
qui t'es contre-dédié

- Samuel-Prométhée le Phénix.