lundi 12 juillet 2010

Samuel-Promthée V. - I

Encore du criss! de violon : y'en a partout.

Et Zola, et je pleure, et c'est doux, et c'est comme si je recommençais tout, mais enfin mature, sage, décidé.

Une nouvelle cathécumène, encore, que j'essaie de ne pas trop effrayer parce qu'elle est grande ou le deviendra, et parce qu'elle lis.
Mais mes maladresses hâtives, mes ivresses immédiates, encore, à servir contre moi mes idées.
C'est d'une part ce que je recherche, mais pas vraiment profondément, juste en superficie comme les Dions ou les autres kitscheries drabes. Le Ciccone etcetera.
J'ai mal en dedans d'encore dire des folleries précaires et précoces d'adolescent qui n'apprend pas de ses bêtises profondes. Mais j'aime, oh! j'aime plus que tout. J'aime et je vous aime, et je ferais tout pour vous, si je savais comment m'y prendre.

Et ma douce ATM que je tente de bercer contre les jouissances précoces de son anorexie et des drogues. J'ai tellement profondément vraiement peur pour elle, qu'elle ne trouve pas ne serait-ce que le peu de lumière que j'ai moi fini par trouver.
Que tu es douce, Andromède Trine-Malie. Rends-toi compte.

Et ma Kristina (she don't know I exist), ma pré-baptisée, celle qui le fut sans moi, Aneke, je m'ennuirai toujours de toi, sans que tu ne me connaisses. Même si tu n'a jamais lu rien de moi, et ne le fera sûrement jamais. Je suis une ombre de ton passé que tu as dû trouver obsédé ou quelque chose quand tu ne m'as jamais répondu, à tous mes appels, et que tu es disparue.

Parce que je suis un aimant, un amant vital des choses impromptues, un passionné passionnel éternel dans mon côté ivrogne et mon côté givré. C'est que j'ai trop mal pour les autres, peut-être. Que je fige de gêne devant les gros qui m'écrasent. Que je fige de folie devant les belles qui jamais ne sont à moi. Que je figue-mi-raison de mes fausses sagesses pour ne pas parraître aussi intense que je le suis, pour être protégé d'un mur de simples briques devant ma tour de verre turgescente comme mon phallus devant tant de basses besognes à faire s'aimer des filles qui me satisfont le temps d'avoir plus ou mieux ou autre chose.

"Fourrer
C'est une fatalité
C'est ma finalité
C'est ma raison d'etre
Ce mot de sept lettres
Qui veut dire se mettre
J'en suis l'esclave soumis
Je lui obéis"

Suis-je tant détesté, tant aimé, je ne sais plus rien, ni même qui je suis ou qui je veux être. J'ai beau vouloir m'écrire de tous les angles, de toutes les manières, je retombe toujours dans l'implacable : le facile ou l'incompréhensible. Suis-je donc minier de charbon ou d'amiante, à manquer de vocabulaire? Suis-je donc si pauvre qu'il me faudrait m'exiler 1000 ans avant de pouvoir écrire vraiment?

"I don't know, but I like to think I have control..."

Je suis un peu comme ça, à vouloir prendre soins des étrangers plus que de mes amis. Au creux, c'est [IMMENSE] peut-être parce que les étrangers me ressemblent plus qu'eux. Et que j'ai l'impression de savoir leur misère comme ils savent la mienne. Ou peut-être prend-je encore le chemin facile pour ne pas me brûler les pieds (pourtant ils sont comme sur le soleil tous les jours).

- Au début, c'était une nouvelle cathécumène. Ça m'a pris trop de temps écrire ce message sur moi, maintenant, c'est ma petite Vaïe. Et son baptême est pur comme sa grande noblesse emplie de véracité et de vapeur ardente.

Et je m'endormirai ce soir et rien n'aura changé, parce que je suis l'immuable Homme de tous les temps, pareil depuis le début de l'existence, et semblable à ceux encore qui me suivront. Je me réveillerai demain avec la même hargne du status quo, la même v[É]rulence (néologisme avec vérité et virulence) contre tout ce qui marche mal depuis trop longtemps.

je ne finirai pas en disant bonne nuit à tous comme j'ai toujours fait et je ne finirai pas en m'endormant simplement sur mon lit ce soir je voyagerai sur ma Ie jusqu'à la fin du monde et après sept heures même et que je planerai sur les temps infinis à simplement décortiquer les rédemptions [hâte] de mes actes impardonnables jouer de la guitare jusqu'à en perdre les doigts et la langue à terre et l'impossible gloutonnerie des athées sur moi qui font l'effet de mille Viagras et j'explose et je me sens revivre encore et en réel Phénix je ne peut mourir mais je voudrais mourir mais je ne peux mourir mais je voudrais mourir mais je ne peux mourir mais je voudrais mourir mais je ne peux...

alors laissons l'ithime ultime couler fresquement sur les plaines abondantes
laissons-moi m'inventer d'autres vies pour mieux définir celle-ci
laissons-moi nous aimer

je suis le mari de la civilisation entière sous les chômes agonisants et frais des prolétaires

- PV

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