vendredi 23 juillet 2010

Dernier opus verbal

Aujourd'hui, je me suis condamné de gré à relire mes textes.

Souvent, je relis, je vomis, c'est pourri. Je comprend alors pourquoi personne ne commente jamais, sinon pour y mettre leur appréciation en mots simplet et inutiles. "J'aime", "J'adore". J'aime Daniel Boucher et je ne vais pas lui envoyer un email par chanson qu'il a écrite pour lui dire qu'elle est belle, sa nouvelle "toune".

Et puis parfois, je relis, et je me trouve bon. Sans prétention, sans l'envie de vous voir tous inférieurs et tout. Mais je lis, et j'y vois le talent un peu, comme les grands. C'est authentique, raide; je grandis et ça me fait du bien.

-*/\*- Fusée vers les étoiles


Et cette petite notion d'esthétisme qui me casse les noix depuis toujours. Parce qu'on veut toujours que tout le soit. Beau bon bien.
Mais c'est plus complexe que ça. Il faut calculer, approfondir, respirer aux bonnes mesures. Écrire "le coeur est un oiseau", c'est kitsch. Y rajouter "Liberté!", c'est de l'art à proprement parler. (RIP Falardeau)

Je suis souvent nul-part, sauf sur ma maudite machine qui fait que m'endormir. Nul-part à ne pas être en road-trip sur le pouce, à ne pas trainer un pack-sack de romans et de papiers vierges à garocher un roman dessus. Me rendre ViVement compte, bien aVant d'aVoir lu Mistral, que Vraiment, la lettre V à une importance Vitale. Pour moi.
Tu me manques, Véga.
Tu me manques, Vaïe.

-O---- Fusée vers la lune

Voilà le dernier, je ne savais pas comment l'annoncer. Il me faut me ressourcer pour mon roman de l'an prochain, et je ne publierai plus rien sur mon blogue. Ce mois-ci a coulé comme de l'eau, et j'en suis au 31ème message, un pour chaque jour de juillet. C'est tellement un joli chiffre, 31.

"La lune!
La lune!"
- La jeune fille

Ma tête est une casserole et je mijote une sauce à spag ragoutante et ça prend beaucoup d'ingrédients, et ça prend beaucoup de temps. Mais mon jus rouge, vous en voudrez sur toutes vos pâtes, et ce sera le sang entier millésimé de ma carcasse trépignante de mauteur assonant. Assomant* je voulais dire.

---MM- Fusée vers (non, pas Mars) le sol

Il ne faut jamais cibler ce qu'on est incapable d'atteindre; il faut bucher pour toucher le plus difficile. Du bout des doigts, le caresser, le faire jourïr. Alors promis, mon premier roman sera engloutissable très bientôt, mais, je vous avertis, il est mauvais à en chier mauve. Je savais pas lire quand je l'ai écrit, tsé.
++
Et là je me gave, d'idées, de notes, de romans goulus dans mon gosier intellectuel, de photos, de toiles, d'imbéciles béat.
Las de toutes ces fausses activations politiques et de tout de gavage médiatique.
Leloup a raison : 'faut que ça saute.

***

Là, je vous parle au vous:
Je Vous aimes.
Merci de m'avoir lu (enduré).
Contactez-moi de quelconque façon pour avoir mon roman. Je n'essaierai pas - je crois - de le faire publier dans une maison, sauf dans la mienne.

--
Votre dévoué connard,
Samuel-Prométhée V.
Dr. MotherHand
Marie-Pier
etc.

2 commentaires:

  1. Pour atteindre les étoiles
    sur le pouce
    rien n'égale Cap Canaveral!

    Tendrement, David Guénille

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  2. continue d'écrire..
    ste plaît.

    - thaï

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