jeudi 28 janvier 2010

Requiem pour le smegma

"Me suicider partout et sans relâche, c'est là ma mission." - Hubert Aquin, Prochain Épisode, 1965

Les hommes sont tellement forts parce qu'ils pleurent.

Les larmes; summum. ^``. et cette vie à s'empiffrer de bonheur personnel-individuel-sanglant : merveilleux. Si tout le monde tire, tout le monde se tait, tout le monde écoute, tout le monde parle; perfection lumineuse.

Vivre sans relâche, voici mon ultime.

Masturbatoire à l'excès dans ses élans de poète incendiaire : inutile, et hop! Le gland bien brandit et vlan! Je suis un mythomane saint-urbain dressé sur un destrier doré, glittering, se scintillant de lui-même.

Me masturber partout, voilà ma férocité.

Et créer l'immortel souvenir d'un enfant souriant, seul, son désespoir doré et ça n'arrête pas avec l'âge. La réclusion s'essouffle, amande, d'hiverner toujours; c'est l'heure.

Accomplir ultime; si-git ci.

-PV

mardi 26 janvier 2010

Matine

Matine sans r au soleil levant :,,: devant vermeil au loin, rance mélancolie.

Tout le monde parle. Hen! "Quand tout le monde parle personne écoute." : il faudrait plus de muets.

Mais moi non, maintenant, n'est plus scribe-parolier ça m'est malade; je serai soupe-solidaire silencieuse : mutin muté, ganjé spliffé, en censuré, auto-raté, moralité.

Ma poésie moderne d'être silencieux comme personne.

Agir.

Loco-rhétorique.

- PV

vendredi 15 janvier 2010

Faux

Espoirs.

ma mémoire est future ce soir, elle n'existe pas encore.

elle est distante distante; un val inaprivoisé, a'ne'que lointain,
^^^ et elle elle au nom-poème, au nom pré-baptisé, la début de tout

Fais moi crissement.
Pelure de banane pour m'assurer que je suis poète et la collation prépubaire en guise de bonjour. Miam_miam _madame.
La bouche-chute chute en mienne et je m'emplis de ses eaux-mots qui sont maîtres. La dernière.
La sourire-miève qui s'agenouille d'autrui comme trop dans ces futurs qui se saouleront eux-mêmes lorsque [si] je la verrai. La première.

"This is how I'll make you feel : I'll make you fucking feel"

Oui les rites sont sans précédent, amalgamés dans des pleurs absents et des rires {encore} trop forts. Sans prés, ces dents ah! mais l'game et dans deep... Et encore des rimes faciles dé-corps-tique-et mon brandit qui se phallus de lui-même sans volonté profonde. Je leur fait toutes peur, même elle, même Lib, même moi,

même mes mémoires, qui se sauvent par en avant pour ne plus me voir.
Comme eux.

Elles font bien.

- PV

jeudi 14 janvier 2010

Vivacité

Elle me ment.

Elle me regarde avec ses yeux de fille que je n'ai jamais vu et elle me vend ses salades encore.
Je la déteste.

Et les hisrutes s'immoblisent enfin, au souhait des GRANDS. {Alex, doux Alex, pourquoi es-tu Alex} car comme lui l'endormance réelle sodomise le virtuel à grande eau.

Et le nom de l'AUTRE qui est partout, et celle-là aussi, et tout, et les mots et ganJack et wow... Même lui.

Pouf. La politique n'est pas plus envahissante que le reste, et c'est bandant.

Mais tu n'es pas là.

Lis. Lis.

- PV

mercredi 6 janvier 2010

Asynchrone

Asynchrone confort, tu es maniante de mes mémoires plus comme un pic[pé] niché plus grandiose; un scandinave-buché où s'immolent fervemment un toi sous moi ment-globe-banc et des trompettes.

[¸,,,¸..¸ finirai-je un jour pollinisateur habile de mes gouts sur tes ravins dorés?]

{le con-fort me pervertit}

Et tel un orateur acharné, je grivoise des idées mortes-nez en odeurs manquantes : l'histoire; le grand semble laid aux yeux avares, mais la verve toujours sait rame-nez l'olfaction par les vagues rudes.
Mon verbe se harde en attendant L'INNARIVABLE qui émoustille mes moustaches auditives : le son et le frottement [air{cordes vocales} hmmmm] et plaqué contre un mur et vlan le muscle plus fantasmé que {...} qui s'enfonce miraculeusement vers la gorge (sur laquelle un adolescent se fait jouir à répétition) plus volubile toujours.
plus volubile et vorace qui noircit dans ma tête de toc et je veux [te] voir.

^ Je n'ai pas écrit comme ça depuis
et c'est comme si
^ Je n'ai pas écrit

lis. lis.

- L'incestueux

samedi 2 janvier 2010

Hommage non-poétique

Les riches d'aujourd'hui sont méprisés. Tous les riches.

Ce voleur capitaliste qui viole des lois allègrement et qui sent-"poche" des millions, tout comme l'honnête voleur social qui, du fond de son bureau brun, exploite tous pour les voler ou les faire travailler ou les vendre au plus offrant. Le commerce humain me dégoute.

Mais les autres riches aussi sont méprisés : ceux qui ont la crème des idées dans la tête, dans les sagesses, dans les actes; celles qui écrivent des histoires noires d'adolescente avec un talent d'historienne immortelle (Thaïna) et qui, d'un revers de main noyé d'eau oculaire, jure ces mots et ces couleurs avec une sincérité singulière; ceux aussi qui rêvent la bouche bien ouverte et qui crient; ceux aussi qui pensent beaucoup - trop - et que personne n'écoute depuis 20 ans et qui se suis-cident tous les jours.
Méprisés, mais prisés, ceux-là.

Et oublions les voleurs; les vrais riches ont besoin d'autres vrais riches parce que vous êtes [et peut-être moi aussi] les programmeurs artistiques des à-venir. Lâchez pas, nous avons besoin de soldats.

- PV