mardi 28 avril 2009

Elle me fait oublier Ie

Je ne sais ni comment ni pourquoi je suis qui je suis, un si jeune, si beau, si intense poète. Je me meurs de mes idées tellement je suis heureux aujourd'hui. Il y a dans mes yeux de nouvelles étoiles, et bien que le soleil soit jaune et chaud, et la pluie douce et mielleuse, il y a des questions qui hantent mon sourire si séduisant.

Leloup a sorti son nouvel album aujourd'hui. Ça fait beaucoup de joie dans la même année : Boucher, Leloup, et Loco Locass en septembre.

"Il m'a regardé comme si je parlais chinois, m'a traité d'utopiste et ça rime avec piste." - Leloup

Je suis un utopiste souriant parce que ça prend un sourire pour qu'on vous croie. Comme si ce n'était pas le malheur qui causait le changement...

Ton sourire est si magnifique que je l'avais oublié. Et tes cheveux tes cheveux que je me mentirais si je disais que je ne les aimes pas. Moi, j'ai ma tristesse cachée dans le fond de mes yeux comme un parapluie qui ne défonce que lorsque je suis totalement défoncé, saoul, gelé, hallelujah. Toi, tu as un tunel de lumière au bout du monde dans tes iris, et de trouver une autre paire d'yeux comme les tiens, je leur ferait l'amour toute ma vie.

Tes yeux sont plus poète encore que moi.

On essaie toujours de se dire plus grand que l'on est, on essaie toujours de protéger ses idées avec des mensonges qu'on sait. Je dis toujours que je préfère les cheveux longs, bouclés, dans lesquels on peut perdre nos mains amoureuses pendant un film triste où ta tête serait collé sur la mienne. Pourtant, rien ne m'élance plus en folie poétique que la sincérité d'une chevelure courte bien portée comme celle que tu abhorres. Je suis un menteur, non, je ne suis simplement pas sincère avec moi-même.

Toutes ces odeurs, la tienne en particulier, que je voudrais mettre dans un bocal et toutes les avoir chez moi, au lieu de me Don-iser, de me Casanov-er, de me Ben-Afleck-iser... Tous ces sourires, tous ces nez, toutes ces mains. Libération imminente, commandant. Et FLUSH, encore une fille de plus, mais il lui manque quelque chose. Quelque chose comme une tête sur les épaules.

Mes yeux se feront l'amour souvent sur cette image parfaite d'une femme parfaite sur un ordinateur parfait dans un monde parfait. Puisque la perfection viens de soi, et que je suis un homme-monde qui se dit poète pour ne pas pleurer.

Je m'aime, je suis heureux, merci.

mardi 14 avril 2009

Il fait un peu froid

Il fait un peu froid, juste un peu; ce n'est pas désagréable tôt le matin sous les couvertures. Le soleil est à peine levé. Elle sent la chaleur du corps de son amant sur elle, et cela la réconforte grandement. Comme attisé par une force invisible, le membre jusqu'alors immobile de l'homme commence à se raidir pendant que celui-ci se réveille.

La douce en a l'eau à la bouche, et elle se laisser bercer par toutes les images érotiques qui dansent dans sa tête. Plus le mâle se réveille, plus il sent son excitation grimper, tellement que son bassin commence à se mouvoir de lui-même, toujours bien collé sur les petites fesses rondes de sa partenaire. Elle accepte ces caresses lascives et sensuelles avec autant de désir que d'envie.il commence par quelques baisers sur les épaules, qui se tournent rapidement vers des baisers dans le creux du cou. Puis, il cesse ses mouvements de bassin afin de poursuivre le périple de ses baisers dans le dos de la douce, jusqu'au haut des fesses, après quoi il se dirige vers la plaine abdominale. Elle continue de se rassasier des baisers que monsieur lui offre en continuant de rêvasser à ce qui va se passer dans quelques minutes.

Elle est bien et son corps commence pour elle aussi à se mouvoir de lui-même, en plus de commencer à respirer plus fort. Les baisers remontent ensuite jusqu'à la gorge, puis jusqu'aux lèvres. Ce matin, par don divin, le gout de l'haleine matinale a été remplacé par un léger gout de miel.

Entre les cuisses de la belle, une tranquille rivière voit le jour en même temps que le soleil à l'horizon. Dans un mouvement passionnel, l'amant cambre son éros dans le ravin humecté de la jolie fragile en laissant ses dents se poser doucement dans le cou de celle-ci. Dans un sursaut d'extase, la rose ouverte laisse échapper un petit cri de bonheur qui est suivi très tôt par quelques vers poétiques. Elle sait que son homme est autant en amour avec elle qu'avec ses mots, et elle lui susurre les plus belles strophes sensuelles dans le creux de l'oreille. Le partage se poursuit dans des caresses de plus en plus fortes et passionnelles, dans des mots de plus en plus forts et effrités, dans des mouvements de plus en plus amoureux... L'air ambiant se réchauffe, le soleil s'est pointé le nez, et le plaisir aussi.

Collés, saoulés, les amants se serrent dans un dernier spasme d'ardeur étanche. Les couvertures jonchent maintenant le sol maculé de rayons lumineux. Il fait bon d'avoir un soleil pour réchauffer la pièce, et un amant pour réchauffer son coeur.


EAU, Cégestelle, Ée, Ie, Ariane, une autre?
PV ne sait plus...


"trouverai-je un jours l'objet de mon amour?" - Leloup

lundi 6 avril 2009

Misanthrope-Misogyne

J'ai dormi, la nuit dernière.

Ça ne m'a pas fait de bien.

Ça m'a reposé, certes, certes, mais sans plus, comme de boire un verre d'eau ou de manger une patate.

Je trouve les humains imbéciles. Pire : je trouve les femmes imbéciles.

Parfois, évidement, il y en a, des humains, des femmes, pour qui j'ai ressenti de la compassion, voire de l'admiration. Il y en a, des gens, des belles, qui ont une tête avec quelque chose qui vaut la peine dedans. Mais tellement peu, tellement peu, tellement peu.

Comme si dans mes veines il y avait un feu giratoire d'une intersection, et qu'elle était rouge depuis des mois : je fais du sur-place, et je recule, même, parce que je suis dans une pente montante vers un autre moi.

Il y en a bien eu une, depuis tous ces mois, qui avait une belle tête bien remplie, différemment de la mienne, mais assez aussi pour que je la regarde de bas, pour que je la vénère dans mon sommeil éveillé de poète.
ET DANS CET ÉVEIL
Je l'ai fait fuir en criant trop fort des choses que seulement moi puisse comprendre, si je ne les explique pas. Elle ne voulait pas me montrer à conduire, et je ne voulais pas lui montrer non plus; j'avais juste envie, et je croyais que c'était réciproque, de parler avec elle de la façon dont elle et moi conduisions.

Maintenant, "Je bois, sans y prendre plaisir pour pas me dire qu'il faudrait en finir" et je me dis que j'ai raison d'haïr un peu ce qui m'arrive, et les autres, parce qu'il y en a peu, des êtres complets qui valent la peine, et moi, par accident, je leur crache dessus.

Souvent, j'aurais envie de lâcher la pédale de frein et me mettre à reculer sans arrêt.

Mais...

Ça ne me ferait pas de bien.

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Je m'ennuie de EAU, de ie, et de Cégestelle...