samedi 17 juillet 2010

Samuel-Prométhée V. - V (partie 2)

J'aime pas ça.

Chaque jour, j'accumule des frousses et je les mute en larme dans mes yeux, quand je vais pisser[boire].

Et, tandis que mon immense phallus de prolétaire se vidait de ses urées, mes iris baignaient doucement de leurs vidanges explosives et incontrôlables, comme une foule de jeunes manifestants.
{Après l'alcool comme seul souper, les selles sont molles et flasques, et manque franchement de santé. Ça fait peur, de se sentir bien après n'avoir rien mangé encore. Encore.}

Et ces déchets, accumulés patiemment comme si j'étais un prisonnier solitaire et qu'on violentait mon anus de caresses masculines turgescentes, attendaient chaque jour le moment tendre de la solitude blanche des murs des toilettes pour se vider calmement.

Je pleurais, simplement, pour r'avoir ces forces contre la société (de laquelle on me dit un partisan, malgré moi) dont j'avais besoin pour marcher en rond [ou en avant].

Mais ça, tout ça, on me dit toujours que c'est impossible, ou que c'est normal.

Que je leur vomis dans le gueule mon Roman. A va extirper mes vérités, quand il sera enfin abouti, comme Lenine et Ghandi. Que je serai la fin du monde avec mes mots achevés. Je vomis comme la petite que j'ai bagné ce soir et qui a vomi après, et qui ne lira pas mon blogue. Jamais.

Bah. J'suis méprisant, un peu, parfois. J'suis un homme.

- PV

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