vendredi 23 juillet 2010

Dernier opus verbal

Aujourd'hui, je me suis condamné de gré à relire mes textes.

Souvent, je relis, je vomis, c'est pourri. Je comprend alors pourquoi personne ne commente jamais, sinon pour y mettre leur appréciation en mots simplet et inutiles. "J'aime", "J'adore". J'aime Daniel Boucher et je ne vais pas lui envoyer un email par chanson qu'il a écrite pour lui dire qu'elle est belle, sa nouvelle "toune".

Et puis parfois, je relis, et je me trouve bon. Sans prétention, sans l'envie de vous voir tous inférieurs et tout. Mais je lis, et j'y vois le talent un peu, comme les grands. C'est authentique, raide; je grandis et ça me fait du bien.

-*/\*- Fusée vers les étoiles


Et cette petite notion d'esthétisme qui me casse les noix depuis toujours. Parce qu'on veut toujours que tout le soit. Beau bon bien.
Mais c'est plus complexe que ça. Il faut calculer, approfondir, respirer aux bonnes mesures. Écrire "le coeur est un oiseau", c'est kitsch. Y rajouter "Liberté!", c'est de l'art à proprement parler. (RIP Falardeau)

Je suis souvent nul-part, sauf sur ma maudite machine qui fait que m'endormir. Nul-part à ne pas être en road-trip sur le pouce, à ne pas trainer un pack-sack de romans et de papiers vierges à garocher un roman dessus. Me rendre ViVement compte, bien aVant d'aVoir lu Mistral, que Vraiment, la lettre V à une importance Vitale. Pour moi.
Tu me manques, Véga.
Tu me manques, Vaïe.

-O---- Fusée vers la lune

Voilà le dernier, je ne savais pas comment l'annoncer. Il me faut me ressourcer pour mon roman de l'an prochain, et je ne publierai plus rien sur mon blogue. Ce mois-ci a coulé comme de l'eau, et j'en suis au 31ème message, un pour chaque jour de juillet. C'est tellement un joli chiffre, 31.

"La lune!
La lune!"
- La jeune fille

Ma tête est une casserole et je mijote une sauce à spag ragoutante et ça prend beaucoup d'ingrédients, et ça prend beaucoup de temps. Mais mon jus rouge, vous en voudrez sur toutes vos pâtes, et ce sera le sang entier millésimé de ma carcasse trépignante de mauteur assonant. Assomant* je voulais dire.

---MM- Fusée vers (non, pas Mars) le sol

Il ne faut jamais cibler ce qu'on est incapable d'atteindre; il faut bucher pour toucher le plus difficile. Du bout des doigts, le caresser, le faire jourïr. Alors promis, mon premier roman sera engloutissable très bientôt, mais, je vous avertis, il est mauvais à en chier mauve. Je savais pas lire quand je l'ai écrit, tsé.
++
Et là je me gave, d'idées, de notes, de romans goulus dans mon gosier intellectuel, de photos, de toiles, d'imbéciles béat.
Las de toutes ces fausses activations politiques et de tout de gavage médiatique.
Leloup a raison : 'faut que ça saute.

***

Là, je vous parle au vous:
Je Vous aimes.
Merci de m'avoir lu (enduré).
Contactez-moi de quelconque façon pour avoir mon roman. Je n'essaierai pas - je crois - de le faire publier dans une maison, sauf dans la mienne.

--
Votre dévoué connard,
Samuel-Prométhée V.
Dr. MotherHand
Marie-Pier
etc.

jeudi 22 juillet 2010

Pour Vaïe : Texte épars.

J'ai encore faim.

J'ai mangé.

Mais j'ai encore faim.

Et tout ça me refait penser à lui.

Par où commencer...

***

Je l'ai rencontré dans un cours, au cégep. Littérature Québécoise, qu'on s'amusait tous à appeler "Français 3", parce que c'était le troisième cours de littérature qu'on avait au cégep, dans leur ordre "logique".

Il s'appelle René. René Robitaille. RR. C'était comme un Dédé Fortin, mais avec un sourire à la place de la dépression. Comme Mistral mais sans le vide du vent. Comme lui.

Quand il nous parlait, au début, on était fucké. Y'était weird, le criss.
Clairement le prof le plus étrange que j'aie rencontré dans ma vie.
Mais.
Au fil du temps, il s'est mis à me remarquer, plus que les autres. J'étais dans ma grande passe de dépression creuse de fin d'adolescence. Puis, pendant un EXAMEN, il m'avait apporté une note; je me rappelerai toujours ce qui était écrit dessus :
"Sammy,
Je te sens malheureux comme une pierre. La vie est trop courte pour avoir si triste mine.
Va devant, et fonce!
- René"
Cé ça que j'fais, mon René, j'fonce, en criss. Tu crèrais même pas ça!

Mais surtout, toutes les fois qu'il me croisait, dans les vastes corridors étonnement mornes de l'école, il me touchait l'épaule, me mettait sa main sur le bras, et disait d'une manière unique et fabuleusement enjouée : "Sammy! Comment tu vas?"

C'est comme nos "Je t'aime". Simple, direct, efficace. Mais encore plus.

Même quelques années plus tard, quand je suis allé prendre une bière avec lui, pour parler de la vie et tout (on se fiche trop souvent de nos aïeux. Surtout d'un génie comme lui; Pas Moi.), c'était pareil, sa main, sa même question.

***

Il me l'a transmise, sa maladie des corps.
Ça m'a pris des années m'en rendre compte. Des décénies même. Des sciècles. Trop longtemps.

Parce que je voulais le forcer, que ça le fasse, que j'aie besoin de toucher, alors je touchais, mais sans le ressentir, en dedans.

Puis, ça m'est arrivé. De me connecter dans les yeux de quelqu'un, et d'avoir BESOIN de le toucher, juste l'épaule, qu'il sache que je suis là, VRAIMENT là.

"Ça cogne à la porte" tsé.

***

"Écris moi, mais parle pas de sexe, de drogue ou de boire."

Si tu savais comme c'est dur. Parce que je suis pas en train de boire là, non non. Je fais juste t'écrire, et je cherche mes mots, et je cherche comment bien les mettre, comment ne pas froisser ou m'écrater du sujet.
J'voudrais qu'il soit parfait. Que tu le lises et que tu t'émerveilles comme devant l'effondrement divin de la tour de Babel. Comme devant les prophétiques auteurs de tes rêves. Mistral, Miron, Snou...
Mais non, C'est pas Ça, ce soir.
Je reviens des chiottes, ça fait au moins ça de bien, mais rien.

Alors je sais plus...

***

Il faut poursuivre, et je ris, et je ris. Et je ris encore. C'est bon de rire, devant les blagues folles de Mistral, ou un vidéo trop fou qu'un ami t'envoie à la volette par MSN.

Et pour poursuivre, C'est à celle là que j'suis rendu :
"à la maison des fous, c'pas ces hypocrites
cé vrai : quand y parlent, c'est là que j'me sens ben"

Et quelque part, bien creux, je sais plus trop quoi ajouter.
J'ai fait le tour. Je t'aime, Vaïe.

***

"La seule chose qui n'ait pas changé, depuis mes 14 ans, c'est que je rêve plus que je vis. Et c'est très bien comme ça."

- PV

Encore.

Encore cette urgence (au moins, elle ne me décolle pas les doigts après 2 secondes, celle-là)
Et pis, j'ai plus vraiment besoin de me masturber, mais je le fais pareil, comme on boite toujours un peu, après avoir guéri d'une blessure à une jambe.

C'est froid dans le bureau. Pas physiquement, dans ma tête.
Je voudrais profondément être ailleurs, qu'il soit l'hiver, dans un appartement mal chauffé et mal isolé d'un coin crade de Sa Montréal. Que ce soit la mienne aussi, un peu, enfin. Que ce soit la mienne comme un enfant non désiré ou comme une balle en plein coeur, sur le champs de bataille.

De me perdre juste un peu dans la neige, la fenêtre ouverte (comme s'il faisait pas déjà assez froid), d'avoir mangé des bouteilles de bière pour diner, et pour souper; joyeux noël, MotherHand.

Au faite; MotherHand, c'est pas mon vrai nom. C'est un surnom, parce que j'ai des mains de musicien raté, des mains douces, habiles, mais surtout douces. Qui n'ont pas assez joué, tsé? Des mains faites pour enfanter des romans à la pelle, faites pour bercer mes âmes incongrues et toutes celles qui croiseront ma route et qui voudront bien - l'espace d'un moment - prendre soins de moi (Cégestelle, Libora, et toutes celles à venir), avant que je ne sauve encore par quelque moyen. Des mains parfaites. MotherHand.

Alors je suis là, assied profond, creux, dans cette chaise balançante et presque brisée, portant des vêtement que j'ai juste hâte d'enlever. C'est malsain d'être ainsi condamné, mais c'est la deuxième phase de mon inconfort volontaire. Après ma tignasse, le purgatoire social.

On me parle souvent de Baudelaire, ces temps-ci. C'est tout.

Où es-tu donc partie, douce rivale qui m'empêche d'écrire et d'être.
Où es-tu parce que j'ai un message à te dire.
Merci d'être partie, douce rivale, car maintenant je suis moi.

Samuel-Prométhée V. Dr. MotherHand

- PV

mercredi 21 juillet 2010

Urgence enfin

Plus fort!
Où suis-je?
Plus fort les epxlosions jouissives dans mes oreilles!
Je n'ai même pas bu,
je t'ai même pas bu, et je saigne à larmes ouvertes, d'un sang propre qui est lot d'immenses questions et romans.
Plus fort encore, je veux qu'ça sue, que ça suce que ça me gonfle que ça m'extirpe mes mots d'avante et mes jouvincelles (ça aussi, jlé déjà écrit) pour mes poèmes motrifiants.

Où j'suis? J'suis où? où où ton sang mon sang nos sang mêlés dérangés
Nous sommes des expulsés
; -; -; -; -; tu vois le genre?
des extirpés de violence abjecte, de nuages roses dans tes seins, de laits rose coulants de tes yeux ravis, de mers roses dans les draps salis.

Oh l'urgence, oh la ténébreuse urgence incompréhensible.
Oh toi ma Juliette-Urgence qui parle de guerre, ou mon Urgence comme une érection, on mon Urgence à moi, ogh ogh oh je t'aime.
Traite moi de mes noms que personne ne connait, 5B+2, Calicula Maheu, Et mon prénom jouira entre tes mains, tracané depuis des sciècles.
"Je suis un vers."

Ah mutile-moi, saigne-moi à coupe-à-blanc, murmure moi.

Ma douce femme d'ivresse, mon cadenas doré, mon Urgence d'écrire, que tu me visites comme un for(;;) et que je te suis un maître incontesté.

L'audace est à nous et nous nous marierons sous un ciel d'audace et je serai [J'ai le cancer] "Seul mais souriant"

Oh, oh, fume, bois, chante, danse, que je me saoule trop et qu'on dévire ensemble et qu'on se navire de nous-mêmes et qu'on deviennent des paquebots du Japon que je n'ai jamais visité et que je ne visiterai jamais et que le monde entier est ici entre tes mains obligées.

"Oh Urgence, pourquoi es-tu Urgence?"

Ça clos, ça déchiquette, Emmanuel Aquin, Christian Mistral, mes non-suicidés d'amour, mes ivrognes de service, mes Généraux.

Oh Urgence, épouse les et nous deviendront des génies Vamp-pires que tout-grandissimo.

Un dictionnaire, une fellation, un cours de Qi Gong. L'amour ne finit pas de m'épater quand tu me saoules au lieu des lieux de la criss de bière sale.

Ça pue, la bière, par terre, vomi, excécrable.

On dira que je suis perdu, que je ne veux rien dire. Je veux dire que je t'aime, que je m'aime quand l'inspiration urgente me fait cracher des mauts comme celui-ci.

While(Urgence) {
Écrire(NIMPORTE_QUOI);
Réfléchir(ROMAN_2);
}

***

Je finirai A. Sans elle. Ni elle, ni Lib, ni qui que ce soit. Je n'ai besoin que de moi.
Et je partirai. Loin.

Quelque part entre le Québec et le Québec, me refaire un nouveau visage du monde entier.
Avec toi, mon Urgence mon amour.
Mon éternelle.

- Dr.

Ma copine est une fille en farine.

Je suis amoureux.

Elle s'appelle Marie, elle a déjà eu 20 ans.

Ça fait du bien, après tant de temps (presqu'un an) de me sentir amoureux, explosif, dangereux.
On me revigore, on me thérébine, je deviens surnaturel, surréaliste, mes souliers repoussent, mes lunettes deviennent noires et grossissent.
J'évolue.

Elle a deux yeux, des dents, et un sourire souvent. Des cheveux aussi, et un cul.

Plaisantin.

;. ;. ;.

;!

C'est las. Il pleut, je serai en vélo pour retourner à la maison. C'est las.

C'est las. Mon texte, encore, comme mon roman. C'est las.

Tout est las, je suis las, la vie entière est une suite de lassitudes, parsemées parfois de trucs un peu moins las.

Mais je suis en amour, avec un personnage de roman.

Des gens qui n'existent que dans ma tête.

Je suis[serai] un grand mauteur.

Mistral a bien raison : "Le prochain, ce sera le meilleur; le prochain."

- Dr. MotherHand

Partie 2

Une belle femme, des cheveux blonds courts et une jupe à pois. Moi et les pois, c'est comme un ado et un film de cul : j'en ai des érections pendant des jours et je mouille mes couvertures.

Qu'est-ce qu'elle faisait au bureau.

D'habitude, je regarde les moins-belles, je me satisfait mes têtes de tocson. J'ai de l'imagination à la pelle, vous savez!

Bon! Je vous écrit au "vous" maintenant. C'est pas pour vous que j'écris, c'est pour moi!
Oui oui!

Bon, un peu quand même. Mais j'écrirais même si j'étais pas lu. Y'a 2 mois, je savais même pas que l'étaient déjà, mes textes ici.

Mais la femme, la femme, toujours la femme.
C'est pas elle, Marie.

J'suis pas assez populaire pour que Marie me parle.
Comme quand j'avais 14 ans; Anneke.

- Samuel-Prométhée V.
(Et, c'est con, parce que je la connais même pas, la pré-baptisée. Elle est juste parfaite, je le sais, en dedans; elle l'a toujours été et le sera toujours. Awaille 2-3 [4-5-6] autres bières, mon "beau" Sam.)

mardi 20 juillet 2010

Poème pour Prométhée : Nécessité - II

Où t'es? T'es pas là et ça mouille, et ça fond, et c'est vide sans toi.
Où t'es? Tu gagnes, reviens, tu gagnes, je brûle, tu gagnes.
Où t'es? Maintenant je sais plus. Ça sonne et c'est propret, et ça colore les rêves oubliés, c'est pubissement grave, une grosse minoune à mangeouiller.

Donne moi ta flamme ardante, donne moi ton immense, donne moi tes caprices et tes sourires jammés jettés malicés nuricés. Jette-moi à tes pieds.

Oh mon amour, oh, ma célèbre, ma divine, mon masculin phallus d'amour dans le fond de ma gorge.

Oh tu es bandé comme un titan, tu me violes comme un titan, j'ai six ans et je t'aime. Oh, déflore-moi, dégonzesse-moi, rend-moi mouillée de sang et de pleurs, je comprendrai toute ta grandeur.

J'ai six ans dans mon coeur et vingt ans dans mon corps, je te suis vierge comme mes sourires, tes sourires.

Ça rimait, bien, avant dans les textes vomis de nos ancêtres en papier-mâché. Maintenant, les rimes sont aussi mortes que les guitares. 'faut faire son deuil.

- Marie-Pier

Poème pour Prométhée : Nécessité - I

Il pleut.
C'est toujours comme ça, les enfants rires. C'est mana malin. Ça rigole et ça s'effrite, et ça ne pense pas qu'on tombe tous en bas du pont.

Il pleut des coeurs saignants.
Des vielles munices et ça sent pas bon.
Ça sent l'amour.

Les guitares n'existent plus, les guitares sont suicidées et elles sentent la fin du monde. Un jour les guitares se Jésusieront et nous auront enfin les cacas propres à montrer à nos enfants. Le passéiste combo d'un grui et d'un manafle flinflan mizortère.

Myso-enfant.

- Marie-Pier

Hier - I

Je commence toujours mes textes par "hier". C'est plate.

Hier, j'ai été à la bibliothèqueuh; hier, j'ai pas souper; hier, j'ai écouter "Pour la suite du monde".

*** - A

Fuck off. Demain.

Demain, une détective super-chicks me suivra, de mon travail jusqu'à chez moi, et elle viendra m'interroger sur les secrets de l'humanité. Elle me parlera de Balzac et de Gauvreau, et je banderai et elle ne me touchera pas. Elle repartira avec ses réponses floues parce que j'aurai pas assez bu. Elle aura de grands cheveux bruns foncés, brun merde d'un lendemain d'une saoulerie de vin, brun des bons souvenirs, bouclés un peu, pas trop. Sa suit noire, longue, moulante au niveau du ventre, mais ample aux cuisses et aux épaules. Pas de décolleté; c'est laid. Elle sera couverte d'aucun maquillage, sauf des lunettes soleil (parce qu'il fera gros soleil demain) qu'elle enlèvera avant d'aller me coucher sur les cordes de bois, dans le sous-sol, chez mon père, pour extirper mes connaissances de Devin.
Et elle aura de petits seins. De petits seins qu'on distinguera à peine dans sa vaste tunique de Détective, mais de splendides petits seins d'été, bourrés de fraicheur et de rires, et de sourires, et de chasse. Et elle me fera une critique de mes opinions politiques pendant que je me masturberai maladroitement, imposé d'une posture désagréable sur les biots et gêné de son intellect frappant et du plâtre qu'elle aurait à la place de la peau.

Ou ce soir.

Ce soir, je ré-écrirai les déboires d'Arthur C-0253. Mon Azimuth d'amour, mon fils, mon enfant de coeur. Et seigneur qu'il percutera de verbe non-manant et perforant les idéaux drabes drapés dans l'ignorance fortuite de cette société Darwiniste. Oh oui, j'émanciperai mon sur-moi et je le galvaniserai lui aussi. Je lui galvaniserai le cul et la tête; il sera aussi galvanisé que Zola et Vian. Et Jean-Sol Partre.

*** - B

Mais, sans blague. Hier, je suis parti de la bibliothèque de st-luc, pour me rendre à la bibliothèque Adélard-Berger. Trajet peu commun, vous conviendrez, d'aller d'une bibliothèque à une autre. Pourtant, un louche-VUS m'a suivi tout au long. Du stationnement de la première bibliothèque, sur l'autoroute, dans les racoins de st-jean, partout, jusqu'à l'autre bibliothèque. Il était conduit par ladite Détective (tellement belle que je croyais que c'était l'Asynchrone). Elle s'est stationnée juste derrière moi. Elle a attendu, quand je suis rentré chercher 3 Mistrals (Mistraux?). Et, quand je suis ressorti, elle m'a regardé au travers de ses lunettes fumées, a redémaré son Cherokee, et est partie.

Je crois que je suis amoureux.

Et hier...

- PV

lundi 19 juillet 2010

Dé ti n'enfants de dix-sept ans - I

Hier, je me masturbais.

C'est pas ma faute, j'ai des hormones d'un gars de 22 ans, qui est tout seul comme un
gars de 22 ans.
Et puis je pensais doucement à tes fesses, non, tes seins, non, ton ventre, non, tes
fesses, Cégestelle... Et je me masturbais.

Y'était une heure du matin, j'venais juste de finir une (autre) bière et Z. Fallait
dormir. Dormir. Mais non, ma main qui me caresse doucement, et ça lève. Maudit pénis
épais : J'travaille, moi, à 8h, demain.
Et puis, de fesses en seins en pensées frivoles, je me surprends soudain à penser à la
littérature, le manche bien empoigné. À la façon d'écrire un roman, et pourquoi, et
combien la littérature est grande "tiens, le fumeux de cloppes, ça pourrait être un
médecin! bah, non..." et combien certains auteurs sont grands.
Je me masturbais, et je pensais à Zola, et j'ai capoté. « Kessé qu'tu fais là, "maudit
épais" (ref. Pierre Bourgault), à penser aux textes d'Émile comme stimulant sexuel » .
Et je me trouvai drôle, et je continuai. Miam miam du sperme avec de fabuleux mots
pel-vissés d'con.

Après ça, je me suis remis à penser à tes fesses, et à Vaïe et ATM que je n'ai jamais
vues.
Je m'endormai (je sais), férocement.

On dort mal, saoul.
On dort mal, seul.
On dort mal, à jeun (parce que c'est pas vrai que j'ai bu, hier, j'ai écouté Z, ça c'est
vrai, mais hier, j'ai [heureusement] pas bu).


***

Mémoire rapide : J'ai peur de devenir pédophile.
Je ne vais jamais qu'à moitié-chemin du fond de mes idées.
Je suis sûre-perfide, ciel!

***

J'ai jamais pu - et c'est pas si grave j'espère - sortir ou embrasser une fille que je
trouvais vraiment belle. Sauf Ée. Et, comme de fait, elle me parle plus me lis plus me
regarde plus j'EXISTE plus pour elle. C'est pas grave.
J'vieillis. J'suis rendu vieux. Les adolecsentes m'excitent encore, comme quand j'avait
14 ans. "17 ans, c'é ben trop jeune" et je sais qu'ils ont raison. Mais.

Et là, je sais, j'vais leur faire peur à elles, à écrire des choses comme ça. On a pas le
droit, de parler de ça. Liberté d'expression et liberté d'action. Fuck Yeah.

Douze autres petites bières, ce soir. J'vais oublier, finir par oublier, les mésaventures
lubriques de mes folleries de Désincarnations.
J'vais oublier que, hier, je me masturbais.
Et je vais recommencer.

(Maudit que j'aime ça, une fin de texte comme ça. Mais CRISS que c'est kitsch.)

- Samuel-Pédro Lopez

samedi 17 juillet 2010

Écrit sur un papier, retranscris sur le compiouteur.

Ça urge les mots galvanisés

Et les trou d'culs mangent des ostis galvanisés et tout est galvanisé
"La fin du monde est à 7h"
Que l'immense est ma soeur ce soir, que toutes soient ma soeur dans cette farandole d'ivresse ingénue, et la bière est blonde, et la bière est rousse, et la bière est noire et belle comme ATM
Ça galvaude, ça schnippe et ça me fait jouïr 12 fois de 12 beaux orgasmes applan-ici...;

Bloom Ploutch Wash Éjaculation

          -     Parce que le masculin est ici
    & il perd au échecs
          & il gagne au[x] dart[s]
  & !;:,!?!!,!

Je suis un saran-wrap de préservatif glauque
      && la Maheude en latex charbon-et

Ça me berce, Ça pue, Ça garoche l'immense partout comme autant de sperme croque-mort à s'en dépasser les doigts sur des rots gavés de force dans la gorve, Ça s'immice, Ça s'ennivre, Ça mange, Ça vomit, Ça mange encore - encore une fois - et pis Ça crache toute la vie, Ça s'irrite mauvaisement, Ça cartographie tout bonnement les versets sacrés secrets du fond de tes carcasses, et Ça chiffone

Les chiffons deviennent ensuite grands rarement grands, dans leurs "polichinelles de carton"

La plotte est sainte
La plotte soit bénie
la plotte gagne mes respects (que j'octroie de mes lèvres jouissifiantes) et je la respecte avec beaucoup d'ardeur

    "Dors, dors avec moi"
    "Est-ce que ça te dérange si on se colle?"

Non.
Colle-toi.
Colle-moi,
Colle,-nous,

Garoche-enfin-nous et donne-nous nos orfèvres lénifiantes

Je [es un cycle] t'aime.

- PV

Un autre auteur alcoolique

J'ai pas envie d'écrire des romans plate où j'étale pendant 300 pages la mornitude patante d'une vie d'alcoolique de Montréal. J'ai pas envie de devenir un Mistral ou un Bessette.

Mais simonak j'ai peur de tomber impunément dans l'auto-fiction de ma drabe de vie d'arabe boudin. Et pis moi aussi dans l'automatisme surréaliste du courrant Vamp qui est mort-né. Une ré-invention des beatniks encore parce que tout le monde les copie depuis eux : Drogue et Littérature.

Et pis merde, j'ai déjà on pimpant fan-club moisi qui me lis à moitié sans connaître mes références. Ça donne l'impression de "travailler pour le roi de prusse".

Se saouler, c'est grand. C'est d'écrire avec des mots de 22 ans, des pensées de 22 ans, mais dans une forme pure d'un petit gars de 6 ans. Avec la violence gentille d'un petit gars de 6 ans. Avec toute la pureté fière d'un petit gars de 6 ans qui montre un dessin d'un monstre bleu à son papa. Je t'aime papa.
C'est ça, se saouler.

C'est ça, écrire.

- Calicula.

Samuel-Prométhée V. - V (partie 2)

J'aime pas ça.

Chaque jour, j'accumule des frousses et je les mute en larme dans mes yeux, quand je vais pisser[boire].

Et, tandis que mon immense phallus de prolétaire se vidait de ses urées, mes iris baignaient doucement de leurs vidanges explosives et incontrôlables, comme une foule de jeunes manifestants.
{Après l'alcool comme seul souper, les selles sont molles et flasques, et manque franchement de santé. Ça fait peur, de se sentir bien après n'avoir rien mangé encore. Encore.}

Et ces déchets, accumulés patiemment comme si j'étais un prisonnier solitaire et qu'on violentait mon anus de caresses masculines turgescentes, attendaient chaque jour le moment tendre de la solitude blanche des murs des toilettes pour se vider calmement.

Je pleurais, simplement, pour r'avoir ces forces contre la société (de laquelle on me dit un partisan, malgré moi) dont j'avais besoin pour marcher en rond [ou en avant].

Mais ça, tout ça, on me dit toujours que c'est impossible, ou que c'est normal.

Que je leur vomis dans le gueule mon Roman. A va extirper mes vérités, quand il sera enfin abouti, comme Lenine et Ghandi. Que je serai la fin du monde avec mes mots achevés. Je vomis comme la petite que j'ai bagné ce soir et qui a vomi après, et qui ne lira pas mon blogue. Jamais.

Bah. J'suis méprisant, un peu, parfois. J'suis un homme.

- PV

jeudi 15 juillet 2010

Samuel-Prométhée V. - V (partie 1)

Triste constat.

J'ai bu, j'ai pas souper, et j'suis bien.
Ça fait mal de se dire que toute sa famille est plate à en crever, certains bourgeois confortables, d'autres pauvres à se plaindre, et moi au milieu qui, du haut de mes romans que personne n'a lu et de ma musique "de fucké", personne ne comprend.
Et pis je les aime, de cet amour inconditionnel qui parsème doucement les murs des maisons, l'amour familial pauvre mais important.

Parce que je serais comme la jeune fille et la lune depuis des lustres, sans eux. Vraiment. "Profond"ément. Sans ma mère pour m'aimer au lieu des filles sur qui j'écris tous mes mots et mes maux et mes coeurs depuis toute ma vie. Ma mère qui a toujours été, vraiment, la seule à qui j'ai retourné - un peu - l'amour riche qu'elle me portait.

Si ma famille était belle, je l'aimerais de tout coeur.
Mais Y'a des osti de droitistes partout, qui croient que Loco Locass ne savent que dire "Tabarnak" et "Criss". Y'a des plates, y'a des caves, y'a des dépendantes affectives droguées.

Et l'envie irréprochable de leur crier "JE SUIS ALCOOLIQUE, LAISSEZ-MOI BOIRE ET ÉCRIRE DES CRISS DE ROMANS"
Mais non,
"I cannot Run from my family they're hiding inside of me
Corpses on ice
Come in if you like but just don't tell
My family they'd never forgive me, they'd say that I'm crazy but they would say anything if it would
Shut me up"
Pis j'suis jammé comme dans d'la confiture de misère, à vouloir moi aussi mon bon salaire et des enfants qui feront comme moi. "Je suis un cycle."

Les filles, elles ont juste à s'ouvrir les jambes et se laisser remplir pour être importantes. Moi, j'ai décidé de m'ouvrir la bouche, et de me remplir aussi.

La bière.

- PV

mercredi 14 juillet 2010

Grosse - III

Aujourd'hui, j'ai compris quelque chose d'essentiel :
Ce n'est pas les belles qui se sauvent de moi
C'est moi qui se sauvent d'elles, tellement elles me font exploser.
De gêne.

Je suis seul.

- PV

Samuel-Promthée V. - IV

"Cela bousculait ses croyances révolutionnaires, le courage de tuer, le droit de tuer. Était-ce donc qu'il fût lâche?"

Alors comme il en fut depuis des millénaires les bons se questionnent alors que les mauvais agissent dans le plus total des chaos sanglants
À se poser toujours les mêmes phrases pièges de la faiblesse de vouloir apprendre

Telles les immenses batailles de la survivance
On sait deux choses
Sous les flambeaux ardents des accusateurs erronés
la bête brillante se demande son mal et pleure avant de brûler comme une sorcière
tandis que
la créature sourde frappe de tous ses poils les voisins rudes et leurs flammes atroces

Et menacé du CroMagnon
Je me sais différent dans mes remise en question toujours qu'il n'a pas
Et mon ivoire ivre gagne la popularité de celui qui a raison
Alors que sa femme Esclova se sable-mouvante dans ses périlleuses dences théâtrales

"C'est rien de bon pour toi, eux." - Ma mère

Mais j'en doute et me questionne et je grandis et je réfléchis
À savoir profondément pourquoi et comment l'ingnatiable se meut en mal
À s'arracher l'érpiste

"La différence, c'est que j'aime pas ça, moi, envoyer chier les gens"

Au creux (au fond)
la différence
c'est que moi
j'aime
et je suis aimé

- PV

Épopée pour Vaïe : Le deuil I

Les trois oracles lui avaient commandé de marcher cent ans, passées les montagnes qui touchent au ciel, traversées les sylves blanches couvertes des neiges ancestrales, pour se rendre au lieu de la bataille. Et elle avait refusé avec la ferveur palpable de tout son courage, laissant même des sourires se glisser dans ses discours de déni incongrus. Elle allait prendre un autre chemin, évitant avec le plus grand soin violent les conseils du triolet de sages.

Elle dû donc partir, avec deux lettres et deux chiffres comme seuls compagnons, et croisa des minotaures grandioses qui l'insultaient ouvertement d'avoir lâché sa destiné si facilement. Des milliards de cartouches s'envolèrent alors du canon magistral, pour protéger la fragile des attaques brûlantes des bœufs. La vieille arme raboutée aux mains de la jolie explosait toutes les sentinelles avec autant de hargne que de peur, affolée comme la jeune fille d'avoir tant à faire. Les bêtes cornues tombèrent puissamment sur le sol, écrasées de tout leur poids et des munitions qui s'étaient creusées des chemins sous les forêts ardente de leur toison, et sous leur peau, et dans leur chair.

Puis, reculée derrières les immenses fares, l'Annie s'était exilée en larmes, et la vapeur couvrait son visage comme des voiles au vent sur les mers salées d'Hudson. Ses uniques pensées allaient à sa terre natale, dont elle avait un vague souvenir, sachant tristement qu'elle ne la reverrait jamais.

Elle avait brûlé déjà ses pieds sur le roc labyrinthique, et elle devait maintenant les frigorifier dans la vase, caressée de l'huile émanant des marais qui l'accoudaient, de part et d'autre du chemin boueux qui s'étendait à l'infini devant ses yeux fatigués. Elle tremblait de froid, humide jusqu'aux os et ceignant son automate kalashnikien, le seul frère qui ne l'avait pas laissée pour morte, après son départ.
Et malgré elle, voulant se sauver des oppressions obligatoires de sa société, elle avançait vers les monts perdus, des lieues devant ses pas aléatoires, se compliquant sans cesse la route par des détours ni récompensés, ni punis.

Avec les mêmes crainte que celle des moissons perdues, des siècles précédant les fertilisants, elle continuait son voyage, baignée doucement des rares rayons astraux qui perçaient les épais nuages, et qui se reflétaient sur les gouttelettes guerrières et risquées au dessus des étendus bouillants. Et, comme contraste direct à la chaleur effroyable de l'eau dans l'air, le sol gelé collait sous les plantes téméraires d'Annie, et leur faisait couler doucement des pluies fragiles d'hémoglobine.

Cent lunes passèrent, plus grises les unes que les autres, et leur lumière diffuse sur le passage épique lui donnait l'air d'un cimetière Mistral qui débouchait sur lesdites montagnes. Et enfin, la petite exaltait ses regards nouveaux sur les chemins rigoureux, emplis de neige et crevassés d'immense puits d'où l'on entendaient encore les milliers de pendus, réclamant leur deuxième chance. Ses membres meurtris par la longue marche se plaignaient déjà des aléas fécondés d'une nappe blanche, qui frissonnait de vagues incessantes de rafales meurtrières.

Elle s'élança dans la plus grande hâte, gâtant toujours ses joues de pleurs pour y repêcher des chaleurs subtiles et vitales, traversant les vals et les pics rocheux, les jambes bleues de froid et mordantes dans les flocons cristallins. Son fusil n'y était plus d'aucune aide, mais elle le gardait étreint contre sa poitrine, comme une cicatrice triste de ses combats inutiles et épuisants. Elle s'en voulait, se posant les questions infâmes de l'utilité de soi, et de ses pas. Criait, sanglotait, geignait, marchait.

Le fond glaçant sous son corps épuisé s'effondrait, et elle tombait et se fracassait chastement le visage sur une paroi rocheuse, restée vive et tempérée. Annie s'accrochait, s'épatant de ses prouesses autant de de ne pas se laisser tomber, le vide le plus complet sous elle, les pendus l'appelant. Le froid cruel s'élançait sur son épiderme congelé et l'abandon semblait la seule ouverture. Elle remontait pourtant, jurant de ne jamais s'effondrer plus bas. Après des prouesses divines pour grimper la parroi escarpée et coupante, elle retrouva le difficile chemin, et la neige redoubla d'ardeur, à tomber comme toutes les chutes de la terre sur le visage engeolé d'Annie, comme pour l'achever. Elle n'avait plus ni force, ni envie, depuis trop longtemps enjôlée par la promesse d'une guérison, et par son absence, et par le parcours trop long et épuisant comme des douzaines d'accouchement.

Alors que tout semblait perdu, elle aboutit sur un belvédère d'où on voyait, plus loin, que le soleil tombait amoureusement sur une vallée riche en toits chaleureux et en arbres fruitiers, dont les enfants ne se gênaient pas pour les dévorer tout entier, laissant le jus rigoler sur leurs joues heureuses. Son AK-47 ne lui servirait plus, elle trouva une résidence à elle, loin de son ancienne patrie ensevelie sous les kilomètre de combats qu'elle avait dû faire, et s'y fit une tisane simple, s'émerveillant étrangement des monts venteux qui battaient le paysage de leur blancheur dangereuse, au loin.

Elle eut un petit sourire de compassion, voyant un jeune homme qui, comme elle, partait avec une arme nouvelle, pour affronter l'immense espace périlleux. Elle le conseilla, de passer par les monts tranquilles et les boisés reposants, sachant pourtant qu'il allait en faire fi.

La brume qui fusait de sa tasse lui rappelait les bourbiers qui avaient parsemés son voyage, elle versait une dernière larme, enfin.

- PV

mardi 13 juillet 2010

Samuel-Promthée V. - III

J'ai trouvé
J'ai enfin réussi

"Je Suis Pathétique" - Moi

Voilà c'est ça c'est cette vérité immense que je cherchais tant qui me rend si hivernal et brûlant si Phénix dans la neige si inmanquablement ivrogne rogné par cette maudit folie folle de vouloir TOUT changer et RIEN respecter et WAM

Le Caucase est à moi et je suis sa sainte putain déviargée du cul
Ivresse ô Ivresse
Passion Ô Reins fracassés et torturés et de s'en prendre toujours aux plus faibles et de ne jamais s'en faire pour eux et s'ennnnn aller le sourire de l'anus fendu jusqu'à en rire prévenablement et de tout ça comme un juge ou un avocat ou une tomate écrasée sur le trottoir

Je suis la centrale HydroÉlectrique de ces salauds salisseurs; et je chante

- PV

lundi 12 juillet 2010

Samuel-Promthée V. - II

J'ai besoin d'un commentaire
pour savoir que j'existe.

Je suis junkie.

À moi, la cure
À moi, la désintox

Je dois boire encore.

- PV

Samuel-Promthée V. - I

Encore du criss! de violon : y'en a partout.

Et Zola, et je pleure, et c'est doux, et c'est comme si je recommençais tout, mais enfin mature, sage, décidé.

Une nouvelle cathécumène, encore, que j'essaie de ne pas trop effrayer parce qu'elle est grande ou le deviendra, et parce qu'elle lis.
Mais mes maladresses hâtives, mes ivresses immédiates, encore, à servir contre moi mes idées.
C'est d'une part ce que je recherche, mais pas vraiment profondément, juste en superficie comme les Dions ou les autres kitscheries drabes. Le Ciccone etcetera.
J'ai mal en dedans d'encore dire des folleries précaires et précoces d'adolescent qui n'apprend pas de ses bêtises profondes. Mais j'aime, oh! j'aime plus que tout. J'aime et je vous aime, et je ferais tout pour vous, si je savais comment m'y prendre.

Et ma douce ATM que je tente de bercer contre les jouissances précoces de son anorexie et des drogues. J'ai tellement profondément vraiement peur pour elle, qu'elle ne trouve pas ne serait-ce que le peu de lumière que j'ai moi fini par trouver.
Que tu es douce, Andromède Trine-Malie. Rends-toi compte.

Et ma Kristina (she don't know I exist), ma pré-baptisée, celle qui le fut sans moi, Aneke, je m'ennuirai toujours de toi, sans que tu ne me connaisses. Même si tu n'a jamais lu rien de moi, et ne le fera sûrement jamais. Je suis une ombre de ton passé que tu as dû trouver obsédé ou quelque chose quand tu ne m'as jamais répondu, à tous mes appels, et que tu es disparue.

Parce que je suis un aimant, un amant vital des choses impromptues, un passionné passionnel éternel dans mon côté ivrogne et mon côté givré. C'est que j'ai trop mal pour les autres, peut-être. Que je fige de gêne devant les gros qui m'écrasent. Que je fige de folie devant les belles qui jamais ne sont à moi. Que je figue-mi-raison de mes fausses sagesses pour ne pas parraître aussi intense que je le suis, pour être protégé d'un mur de simples briques devant ma tour de verre turgescente comme mon phallus devant tant de basses besognes à faire s'aimer des filles qui me satisfont le temps d'avoir plus ou mieux ou autre chose.

"Fourrer
C'est une fatalité
C'est ma finalité
C'est ma raison d'etre
Ce mot de sept lettres
Qui veut dire se mettre
J'en suis l'esclave soumis
Je lui obéis"

Suis-je tant détesté, tant aimé, je ne sais plus rien, ni même qui je suis ou qui je veux être. J'ai beau vouloir m'écrire de tous les angles, de toutes les manières, je retombe toujours dans l'implacable : le facile ou l'incompréhensible. Suis-je donc minier de charbon ou d'amiante, à manquer de vocabulaire? Suis-je donc si pauvre qu'il me faudrait m'exiler 1000 ans avant de pouvoir écrire vraiment?

"I don't know, but I like to think I have control..."

Je suis un peu comme ça, à vouloir prendre soins des étrangers plus que de mes amis. Au creux, c'est [IMMENSE] peut-être parce que les étrangers me ressemblent plus qu'eux. Et que j'ai l'impression de savoir leur misère comme ils savent la mienne. Ou peut-être prend-je encore le chemin facile pour ne pas me brûler les pieds (pourtant ils sont comme sur le soleil tous les jours).

- Au début, c'était une nouvelle cathécumène. Ça m'a pris trop de temps écrire ce message sur moi, maintenant, c'est ma petite Vaïe. Et son baptême est pur comme sa grande noblesse emplie de véracité et de vapeur ardente.

Et je m'endormirai ce soir et rien n'aura changé, parce que je suis l'immuable Homme de tous les temps, pareil depuis le début de l'existence, et semblable à ceux encore qui me suivront. Je me réveillerai demain avec la même hargne du status quo, la même v[É]rulence (néologisme avec vérité et virulence) contre tout ce qui marche mal depuis trop longtemps.

je ne finirai pas en disant bonne nuit à tous comme j'ai toujours fait et je ne finirai pas en m'endormant simplement sur mon lit ce soir je voyagerai sur ma Ie jusqu'à la fin du monde et après sept heures même et que je planerai sur les temps infinis à simplement décortiquer les rédemptions [hâte] de mes actes impardonnables jouer de la guitare jusqu'à en perdre les doigts et la langue à terre et l'impossible gloutonnerie des athées sur moi qui font l'effet de mille Viagras et j'explose et je me sens revivre encore et en réel Phénix je ne peut mourir mais je voudrais mourir mais je ne peux mourir mais je voudrais mourir mais je ne peux mourir mais je voudrais mourir mais je ne peux...

alors laissons l'ithime ultime couler fresquement sur les plaines abondantes
laissons-moi m'inventer d'autres vies pour mieux définir celle-ci
laissons-moi nous aimer

je suis le mari de la civilisation entière sous les chômes agonisants et frais des prolétaires

- PV

jeudi 8 juillet 2010

Le soleil - III (Incarnations)

De l'urgent, il me faut de l'urgent.
J'en ai pas, merde, qu'est-ce que je vais foutre?

Oui, j'en ai, mais vide. Cette folle imminence d'écrire, quoi que ce soit, quand que ce soit, où que ce soit. D'expirer mes envies profondes comme un adolescent en rut qui explose son phallus à deux mains devant la revue d'automne de Sears (section des soutiens-gorge).

Y'a comme deux camps, toujours. Le monde entier est une dychotomie parfaite entre les vouleux et les peureux. Et c'est pas que je me sente permis de commander (contrairement à Chaval) qui devrait - ou pas - se suicider sur-le-champs, mais il sommeil en moi cet être qu'on n'a plus vu depuis trop longtemps et qui appel à une résurection imminente; l'ivresse envoutante des passions pures comme quand, justement, j'avais quatorze ans.

J'ai des trous dans la peaux qui s'a'grandissent depuis longtemps d'où il y coule maintenant des fontaines mondaines remplies de trou-de-culs fendus jusqu'aux oreilles qui me sucent. Et je les voyait pas. Je les gavais comme si le MONDE en dépendait et que j'étais le sauveur incarné, je savais pas la première vérité ultime : "Y'en aura pas, d'bonheur, s'u'a terre, guenille." (ben non, c'est une joke, la vrai vérité ultime c'est : "Pour être aidé il faut d'abord s'aider soi-même.")

Qu'on me cingle, qu'on me singe, me clownise, me ridiculise, me pisse au visage depuis des sciècles comme tous ceux de bonnes volontés, comme un minier, comme un suicidé plongeant vers le sol. Heille ! Réveille !

L'irréversible est à pied et elle marche lentement, laissant victimes innocentes gisantes au fond du charbon, au sud de l'Afrique, au nord de la Chine, au fin fond de montréal dans une ruelle où une pute se fait battre pour un différent de 100$ de coke.
Je sais rien de tout ça, j'esquice, mais j'espère surtout. À citer comme personne ne cite : "Tu m'entends-tu? Ça fait 17-mille ans que j'te parle avec mon sang. Trompe-toi pas sur ma forme; c'est celle du moment. J'reviendrai d'main, d'ain'autre costume de bain, méconaissable à coup sûr, ça c'est certain. Te parler du plus HAUT amour, sur un aut'refrain. Pour la première fois."

Gueule moi, crie moi mon manque de verbe patant ou d'ivresse, moi-même. Fais-moi chier, Sam. C'est ça, moi, un space-cowboy avec sa guitare et sa gueule timide d'honnête Homme. De se rendre amoureux pour un rien et de pleurer, de garocher des paroles qui font peur aux filles - surtout à ma mère qui ne m'a jamais lu et qui ne comprendrait pas de toute façon (ou mon frère, c'est pareil) - de changer le monde à petit feu, de mes désirs et de mes discours flambés comme un oiseau gigantesque-grecque-brûlant : quand on m'écoute un tant soit peu. Sinon, je laisse la place à la plus grande des faiblesses : celle de se fermer aux autres.

Je ne me ferme jamais, que quand j'ai le coeur creux et qu'on me fesse encore, insultant par dessus bord les idoles à coup de souffles de manants rieurs de tout. J'aime pas être détesté, j'aime encore moins détester, alors je me sauve poliment pour ne tracasser personne, pour vous aider-vous-sauver.

Et les mots et moi, ce mariage profond et pur qui dure depuis des sciècles. (oh gosh que c'est kitsch) et cette pont-ctuation célèbre que, souvent; trop souvent que je fais fondre magiquement pour sublimer le surréel et amener ail-heure. Sûre, cette réelle impression de n'avoir rien à dire sous le sperme de vos attaques et de vos ordres. Mais j'ai mon condom d'écriture pour les contrer.

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=====D .. .- . ;;      D
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Et j'ai peur défois de pas me réveiller un jour, tranché de la gorge aux talons par l'immensité des haines, par la vérité virile des mots (parce que j'ai que ça), et je veux que ça m'arrive pour me prouver que j'avais raison. "Plutôt crever que de paraître avoir eu tort, quand on avait raison!"

Alors je conclus cette tirade moi, de me décrire pour la première fois comme je me sens au fond, le plus grand coeur que je connaisse, ingrat par obligation, parfois, et s'élevant en tant qu'entité écrivaine au dessus des absurdes et des inutiles. Sinon, je le ferai un jour. Chose certaine, moi je rasseye, moi, je peure pas.

Et je vous aimes, profondément, de tout coeur, même ceux que ça parrait pas. Et que vous le vouliez ou non.

"Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour !

J’attends."

- Dr. MotherHand la Tarlouse. 5B+2

mercredi 7 juillet 2010

Le soleil - II (le feu)

Canicule, canicule. (Ha, -1 point pour le manque d'originalité)

D'aimer, de réconforter, de caresser de toutes ses mains, et de recevoir en réponse un "lâche moué criss". Qu'on se sent apprécié.

Et puis de scander dans sa famille, des idées qu'on a et qu'on veut partager : "ben voyons donc, Sam. C'est pas comme ça."
Et ils veulent pas, je le sais, et je me sens adolscent con, ils veulent pas me décourager de réfléchir contre.

mais criss, on aime mes toiles, pis que je joue de la guitare, mais on dit à peine "bravo" et pis on critique et sur-critique et j'ai jamais raison.

Un peu une montée de lait. Un peu un "je t'aime". Quelque part entre se saouler la geule (et s'en enfoncer 10 cigarettes à la fois) et se foutre dans une boule, avec Zola et du gros rap sale et lire, et je dispa-raie-très.

Parfois, je trouve en le monde une grande crème glacée. Qui fond qui fond, et qui essaient même pas de se resssaisir. Mais faire fondre les autres, ça. Comme de la crème glacée au soleil...

Ah, canicule, canicule...

- PV

mardi 6 juillet 2010

Poème pour Véga : La vie IX

Spéculations infâmes et plastic
Comme des mensonges éhontés
Sur l'existance divine et terrestre et ailleurs

au fond :
C'est simplement de vivre.

- PV

lundi 5 juillet 2010

Poème pour Véga : La vie VIII

Souillure envoutante.
hop!
L'Amour
hop!
On enchaîne le prochain maillon.

- PV

dimanche 4 juillet 2010

Poème pour Véga : La vie VII

Rictus semblable, ivrogne, plate.
Démodé.
Perpétuelle remise en question.

- PV

samedi 3 juillet 2010

Poème pour Véga : La vie VI

Sourire.

- PV

vendredi 2 juillet 2010

Le soleil - I

J'ai encore pas faim.

Pourtant, que je me dis, je suis heureux. Je ne comprend pas. J'ai un sourire profond depuis des semaines qui ne décole plus, qui creuse même de plus en plus de splendides rides au rebord de mes yeux. Qui me donne aussi la force de lire, beaucoup, trop, comme jamais, d'immenses romans des grands d'avant ou de presque maintenant. Des Zola et des Mistral.

'Me suis levé presque de bonne heure, l'envie - comme j'en avais planifié - d'aller me défoncer à vélo et d'aller lire dans la nature loin de chez moi. Le soleil m'inspirait la plus raide des journées, presque des larmes tellement il est beau. Un petit déjeuner, deux bouteilles d'eau dans mon sac, on sort ma bi-cyclette (une cycle qui est aux deux) et puis je m'élance vers l'infini sous la chaleur récomfortante de l'hiver dans le ciel en ce début cuisant du mois de juillet. Il faisait chaud, et j'étais bien. Sur ma monture céleste, je me sentais équin et puissant, comme le flux de la rivière s'étalant de toute sa grâce à côté de moi. Et en transformant en cheval, j'avais la belle Bloom qui jouissait dans mes oreilles, avec To et Jules de sa Patère sublime.

Des kilomètres, reçoit une amande par deux policiers courtois. ACAB. Fini les jouissances.

Pédale encore plus, tourne! tourne! mon pédalier, pour m'amener vers des endroits oubliés. Bah, oubliés; que j'ai vu dans ma jeunesse, avant de devenir un gros paresseux de presque deux cent livres. Fini tout ça, j'ai des dents protubérantes sur ma face maigre et je suis bien, et je m'élance sur la bande du canal comme c'est presqu'interdit.

J'arrive à un parc, après plus de vingt kilomètres, et je m'assois sous un chaine centenaire pour bouffer un écrivain qui est sous-baptisé. Il est bien plus qu'un vent canadien qui rend fou. Mistral. Je l'ai laissé me bercer jusqu'à pu-soif de ses cent-anses verbales qui te poignent le coeur comme des débris dans un balai.

J'ai mangé, en plus. J'aurais peut-être dû avoir faim après ces vingt kilos, et mon petit déjeuner; mais non. Ai mangé un muffin au chocolat qui ressemblait plus à un gateau qu'à un repas, et en ai eu le ventre comblé. Je suis un anorexique aux friandises.

Puis j'ai pris le chemin du retour, sans jouissance encore - de peur de me faire r'arrêter par les gentils policiers. Me suis arrêté pour parler à une amie, ancienne, ai continué jusqu'aux dernières écluses, tout près de ma maison mais surtout de la bibliothèque. Ai terminé Vamp en contemplant du coin de l'oeil la magnifique Audrey qui ne me parle plus, elle non plus (une autre belle fille à qui j'inspire une crainte inexplicable, cette petite éclusière de mon coeur. Je me sens vraiment comme Christian, à coucher avec des pichous et des immondes malgré moi. Et moi, je suis beau; vraiment, c'est comme mon manque d'apétit : je n'y comprend rien.)

Direction bibliothèque sans avoir daigné un sourire, ou ôsé un bonjour à la magnifique madame Boudriau. Rapporte Vamp que je viens de finir, veut Vautour, l'ont pas; salauds.

Retout à la maison avec un coup de soleil immense et presque dangereux du cancer. Mais comblé. Un concombre, un oignon vers, un petit bout de fromage. Je suis un anorexique gourmet.

Bon souper.

- PV

Poème pour Véga : La vie V

Le vent, les cheveux, les arbres du monde. Une brise passagère.

- PV

jeudi 1 juillet 2010

Poème pour Véga : La vie IV

Le matin, le midi, le soir; mais ça ne recommence pas.

- PV