mardi 20 juillet 2010

Poème pour Prométhée : Nécessité - II

Où t'es? T'es pas là et ça mouille, et ça fond, et c'est vide sans toi.
Où t'es? Tu gagnes, reviens, tu gagnes, je brûle, tu gagnes.
Où t'es? Maintenant je sais plus. Ça sonne et c'est propret, et ça colore les rêves oubliés, c'est pubissement grave, une grosse minoune à mangeouiller.

Donne moi ta flamme ardante, donne moi ton immense, donne moi tes caprices et tes sourires jammés jettés malicés nuricés. Jette-moi à tes pieds.

Oh mon amour, oh, ma célèbre, ma divine, mon masculin phallus d'amour dans le fond de ma gorge.

Oh tu es bandé comme un titan, tu me violes comme un titan, j'ai six ans et je t'aime. Oh, déflore-moi, dégonzesse-moi, rend-moi mouillée de sang et de pleurs, je comprendrai toute ta grandeur.

J'ai six ans dans mon coeur et vingt ans dans mon corps, je te suis vierge comme mes sourires, tes sourires.

Ça rimait, bien, avant dans les textes vomis de nos ancêtres en papier-mâché. Maintenant, les rimes sont aussi mortes que les guitares. 'faut faire son deuil.

- Marie-Pier

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