Prestation grippée hier, j'ai envie de les voir plus, mais spécialement.
J'ai envie d'inviter celle que jamais je n'ai pu arrêter de regarder depuis 5 ans, comme dans les films que je déteste. C'est le béton armé dans ma tête de ses ... et ses ... que je regarde toujours sans perversité.
Vous savez, ces blancs de mémoires qu'on appelle parfois aussi Sourire. Ces blancs qui restent perturbés dans le fond de votre tête, vous empêchant de ne pas bégayer, tromblant vos mots en sorties ridicules et irréfléchies : espérons qu'elle aime ça, le temps que ça passe. Ces blancs, elle m'en donne des milliers.
Mais je ne la connais pas, victime moi aussi des apparences, dru dans mes mémoires comme toutes ces musiques différentes que j'écoute pour me faire accroire.
Ces deux derniers vers des sorcières qui reviennent, même si j'ose, j'ai la nette impression que mes désirs me blasent et me rendent infertile pour planter ma graine comme un soldat de l'Écume des Jours.
Le poème est fini, il ne parle pas d'elle, j'aurais dû. L'autre écrit s'avance, doucement, il germe dans ma tête, il viendra à point d'ici 50 ans, je l'espère.
La plus laide fille (sur un ton faussement baudelairien)
des cheveux hideux comme des coups de soleil
des iris d'azur moisi, contournés toujours
d'immenses paupières de lendemain de veille
et des broussailles viles : deux traits plutôt courts
deux boules grasses au centre : ses seins fondus,
et les spaghettis tombés maladroitement
qui forment ses bras attachés, bien entendu,
à des mains rudes qui s'opposent véhément
une crevasse dans ses lèvres avilies
un pif montagneux en dehors de toutes normes
- mes yeux la voient laide comme elle resplendit
dans toute sa vie âcre et ses courbes difformes
- PV
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