lundi 5 octobre 2009

Merveilleuse

C'est aujourd'hui que se tait pour de bon ma fausse conviction politique, mes faux espoirs d'être poète, mes rêves de liberté. L'utopie irréalisable, contrairement aux Rhinos, a eu raison de moi et je m'enfonce dans la lucidité amère et la solitude, sans mots, sans guitare, aussi plate que tout le monde, aussi rance que tout le monde, aussi souriant que Fanny Bloom.

Blasé, Désabusé, appelez ça comme vous voulez, je rêve de ces courbes que jamais je n'ai touché, par manque de simplicité et par trop de torture sociale. Je suis un pas fin. Où es-tu Fanny, Fanny de mes yeux clos la nuit, Fanny de mon courage pendant que je passe mes journées la tête évachée devant mon ordinateur, au bureau? Où es-tu libertine farandole qui me fait pleurer tous les jours, ces temps-ci, de ne pas te connaître?

'Faut qu'ça coule !

Je n'ai pas le talent, ni l'inspiration, ni la sagesse, ni la chance de pouvoir ne pas être Kitsch. Laissez-moi en paix, mes souvenirs d'avant; maintenant, je veux conquérir les terres de, de...

[Fragment de texte indéchiffrable, l'auteur a taché le manuscrit de pleurs et la mine est maintenant illisible]

...clos honnêtement, je ne sais pas. Milady, Missa, toutes les autres, souriez moi, je suis un nouvel homme. Je crois.

- PV

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire