mardi 13 octobre 2009

Hargne

Aujourd'hui, les mots sont là. Ils sont immenses et raides au bout de mes doigts et pourtant, je voudrais les taire. Je ne veux plus être de ceux qui pensent à toutes ces affaires.

Yallah, les amis, on va être en retard au ciné!

Les femmes sont belles, il fait beau en octobre, uriner partout sur les murs d'un bar miteux : quel plaisir! Mais non, moi je pleure sans criss de raison pour être plus grand et plus souriant et plus hahahahahahahahahahahahaha.

Non, moi je n'ai plus le temps de sourire depuis les faux rires de mes semi-amis à l'université, depuis les insultes sportives au cégep, depuis les bouts de gommes à effacer lancées derrière ma tête au secondaire, depuis les pots de colle versés dans mon cou au primaire. Non, moi je ne souris que pour vous, bourreaux barreaux antiphoniques, aphones, spirituellement inconscient de votre vanité et de votre vaine vie.

Mais ce n'est pas un message de haine; plutôt un massage d'envie.

La hargne est pesante sur mes épaules fak l'acid' revient tant ta tranche d'isthe afoulants et tyramisu. Des vagues rites d'encens et je suis berceau d'hymen gloutton, pipi vagin crotte, humus humme le mium menoum menoum. Ricard et trompettes grosses qui coulent en mes yeux leurs parfums visuels. Héhé, suis-je aussi pédo-podo qu'hier?

Bicyclette, guitare, canot, houra!


- PV

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