C'est bon c'que tu bouffes.
Ça sent le cafard.
Et tout ça qui tourne en rond, mais un patriarche qui m'encourage, il veut que je garde mon fusil bien haut au dessus de la marée rose médiatique, bien caché des averses de spécial K et de maigreur et de santé et d'apparats. Mon fusil littéraire qui crache et BOUM !
Mais ça ne se termine jamais.
"Faut pas lâcher. Faut se battre contre les sales jusqu'à ce qu'ils soient tous enterrés. Et si on les tue pas tous, au moins, on leur aura fait la vie dure."
Les sales... Je vais les laver avec mes mots, les arroser comme des juifs en 1940, comme si j'étais nazi, néo-nazi, néo-toute-l'hostie-d'histoire. Et détruit comme le 11 septembre, démoli comme le nez du sphinx, défoncé comme le mur de Berlin.
Mon fusil se pointe déjà pour une attaque sans précédent qu'il faudra retravailler bien fort avant de la lancer, la retravailler comme jamais, la retravailler avec amour, avec elle ou elle, mais avec une gâchette d'or, la détente de cuivre et le canon de polichinelle.
Et tout un tas de beaux mots pour exploser le laid en tentative vaine.
Mon fusil est main et mes munitions sont poèmes. Je passerai à la mitrailleuse quand j'aurai terminé mon roman qui avance, qui avance.
- PV
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