Plus qu'une journée avant ce défi amusant d'aller Jomper sur le soul endiablé d'un loup enragé de 50 ans. J'ai hâte.
Mais je n'ai pas la tête à ça pour l'instant. Il manque de sirènes de police dans ma tête. Parce que je n'ai pas dormi dans l'autobus, ce matin. J'ai eu des idées de politique. J'ai mal de mon peuple.
Cette agonie latente d'attente d'action, car mon peuple a oublier avant et se dirige vers sa télévision en attendant impatiemment sa dose d'Occupation Double. Avant, il s'intéressait - un peu - à la politique, on voulait un oui, on voulait un non, mais on voulait.
C'est fini, tout ça.
À force de se faire dire, de se dire, de se répéter, de se croire, qu'on n'a aucun pouvoir, aucun choix, aucun Shoix! On reste assis, persuadés que notre sort est de rester apathique dans cette société compulsive, convulsive, qui nous répète toujours de ne danser que dans notre tête.
Il y en a tout plein, des des intéressés, des soldats, non-informatisés qui ne se sont pas encore fait faire d'attouchements sexuels par leur électronique, qui se révolteraient si seulement ça pouvait changer. Le révoltarisme vous mande en toute franchise de cesser de vous asseoir, de parler, de déguidiner, de faire bouger. Bounce le gros.
"Deviens-le, c'est ta seule chance." - J'ai vomi dans mes cornflakes
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