vendredi 20 novembre 2009

Papa pas papa

Hier, une pièce de théâtre ordinaire; pauvre PAUVRE femme, pauvre PAUVRE mère.

C'est toujours la même histoire, toujours la même façon de dire, "Je t'aime, maman." avec de faux symptômes de malheur et quelques larmes en prime.
J'en ai assez.
Assez de ces trompettes trop grandes qui chantent les - OH! combien grands - malheurs des gens qui n'en ont pas. Oui, c'est triste, ces polichinelles masculins qui font office de pères et dont tout le monde se fout. Et je m'insurge encore mais pour de bon cette fois, que les paternels ne fassent jamais objet d'hommages.
- Tout le monde le sait, un père, ça n'a pas besoin d'amour.

J'ai pleuré, un peu, pendant la pièce, il y avait un personnage qui était authentiquement exagéré, et je l'ai adoré. Les autres, c'étaient tous des "oh pauvre petite maman, je t'aime maman, maman maman maman", et le père qui ne dit jamais rien mais qui se fâche une fois; méchant méchant papa.

C'est dommage, le sujet avait du potentiel, une mère qui hésitera toujours entre l'amour qu'elle porte à ses enfants, et le fait qu'elle souhaiterait jamais en avoir eu.

L'imposture, donc, au TNM : une pièce trop facile, jouer correctement ou parfaitement - dépendamment des passages, avec des thèmes qui me font royalement chier (sauf ceux du personnage Fred).

Pour finir, je t'aime maman; mais surtout : je t'aime papa.

- PV

1 commentaire:

  1. t'as bin raison calvart.
    m'en va appeller mon papa drette la pour lui dire que je l'aime.
    parce que je l'aime mon papa.

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