samedi 28 novembre 2009

Mon Roman

J'ai trouvé son nom et je le crierai partout. La néo-catéchumène se rétracte et grandit en liberté artisanale. Elle s'essoufffffffle et s'extirpe de mes idées en mémoires dure-cies.

Moi, j'ai 14 ans encore et je comprend que ce n'est pas la fin. J'ai un roman à écrire et a brûler afin d'en écrire un deuxième.
Mon roman ne veut rien dire, car on l'a déjà dit...

Toujours les mêmes histoires plates qui se refont en musique au piano et en films endormants qui ne me font pleurer que par nostalgie. Je voudrais avoir encore 14 ans.

Lib. Je l'appelerai Lib.

Pourtant le grégaire est aux portes, l'esprit ne va pas mieux : l'esprit social. Comme si j'avais encore 14 ans, que tout le monde avait encore 14 ans.

Mon roman se déconstruit à partir d'il y a quelques des-cénies, jusqu'à dans quelques décès-nies. La main droite qui se fait aller sur beaucoup plus de voyelles que la gauche, comme quoi la diversité consonne-ale est très à gauche et je l'aime.

Lib. Je l'appelerai Lib.

Et ces personnages aux noms codéifiés qui sonnent comme des barreaux et qui sont hexanumériques; ils grandissent, mûrissent, comme la première fois, comme un deuxième accouchement.

Je n'ai plus 14 ans.

Mon roman explosera.

Lib, Libora.

- PV

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