Chatter, anglicisme modifié en verbe gondolant qui rigole le long de mes doigts suintants. Il a raison plus que moi, cet anglicisme.
J'avais tout un tas de choses à écrire, qui me sont sorties de la tête comme les rats des égouts avant un grand tremblement de terre. Quelle est donc cette secousse sismique qui me guette ?
J'ai la rage, je suis un cancer encore une fois, troué et pare-balles, convaincu de ses yeux et de son sourire qui me font engouement sur la place publique. Publicité asservie qui chante, chanson emmitouflée qui scande, scandinave en bas roses et en jupette à carreaux, j'ai un manteau carreauté, scandant, chantant, criant, mon amour public de mes aïeux et de mon histoire. Christ et Calice riment en symbioses amant, comme une cacophonie ludique et du sperme ruisselant. Les blasphèmes ricanent enfin - peut-être trop - et les petites filles couchent avec les mâles poètes des autrefois.
La liberté franche.
Car c'est l'amour, l'amour qui percute, l'amour qui faiblit, l'amour fébrile, l'amour en guirlande de cock-tails qui réinventent les corps, l'amour debout, l'amour assis, l'amour retentissant qui hurle des spasmes que personne n'ose regarder, l'amour aveugle - vous voyez.
Il faut toujours regarder vers la lumière.
Et, ça ne vous engage à rien, mais moi, je suis souverainiste.
- PV
jeudi 12 novembre 2009
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