dimanche 25 avril 2010

Mucielle - I

Propre, qui sied en haut de la falaise à partir au vent dans ses boucanes ganjées, et ça fuit. Le rituel est comblé - même sans amis - dans ce serré au dessus; dans cet oubli d'hiverner contre le monde.

Une paraphrase du Mal, de tourniquets de mal de coeurs. Mais toi mais moi à fumer et fumer l'espoir, dans les grands débats qui nous font honte, qui ne font rien, et qu'on passe à côté que ça nous fait MOURIR tout le temps.

La capitale de nos sourires est puissante et sous attaque, Mucielle, et j'ai besoin de toi.

Propre, avec ses mégots de partage dans son cendrier et ses sourires du coin de l'oeil, qui dégringole sur son visage. La différence symbiose qui s'impose comme victoire comme bouclier, contre les Beaux-malheureux, contre les Grands-suicidés, contre les Géants-tristes.

Bouclier contre la falaise et le vent et le saut. Et si roulée si aimée.

Respire, contemporaine, hill-légitime.

- PV

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