J'ai dormi, la nuit dernière.
Ça ne m'a pas fait de bien.
Ça m'a reposé, certes, certes, mais sans plus, comme de boire un verre d'eau ou de manger une patate.
Je trouve les humains imbéciles. Pire : je trouve les femmes imbéciles.
Parfois, évidement, il y en a, des humains, des femmes, pour qui j'ai ressenti de la compassion, voire de l'admiration. Il y en a, des gens, des belles, qui ont une tête avec quelque chose qui vaut la peine dedans. Mais tellement peu, tellement peu, tellement peu.
Comme si dans mes veines il y avait un feu giratoire d'une intersection, et qu'elle était rouge depuis des mois : je fais du sur-place, et je recule, même, parce que je suis dans une pente montante vers un autre moi.
Il y en a bien eu une, depuis tous ces mois, qui avait une belle tête bien remplie, différemment de la mienne, mais assez aussi pour que je la regarde de bas, pour que je la vénère dans mon sommeil éveillé de poète.
ET DANS CET ÉVEIL
Je l'ai fait fuir en criant trop fort des choses que seulement moi puisse comprendre, si je ne les explique pas. Elle ne voulait pas me montrer à conduire, et je ne voulais pas lui montrer non plus; j'avais juste envie, et je croyais que c'était réciproque, de parler avec elle de la façon dont elle et moi conduisions.
Maintenant, "Je bois, sans y prendre plaisir pour pas me dire qu'il faudrait en finir" et je me dis que j'ai raison d'haïr un peu ce qui m'arrive, et les autres, parce qu'il y en a peu, des êtres complets qui valent la peine, et moi, par accident, je leur crache dessus.
Souvent, j'aurais envie de lâcher la pédale de frein et me mettre à reculer sans arrêt.
Mais...
Ça ne me ferait pas de bien.
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Je m'ennuie de EAU, de ie, et de Cégestelle...
lundi 6 avril 2009
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