mardi 14 avril 2009

Il fait un peu froid

Il fait un peu froid, juste un peu; ce n'est pas désagréable tôt le matin sous les couvertures. Le soleil est à peine levé. Elle sent la chaleur du corps de son amant sur elle, et cela la réconforte grandement. Comme attisé par une force invisible, le membre jusqu'alors immobile de l'homme commence à se raidir pendant que celui-ci se réveille.

La douce en a l'eau à la bouche, et elle se laisser bercer par toutes les images érotiques qui dansent dans sa tête. Plus le mâle se réveille, plus il sent son excitation grimper, tellement que son bassin commence à se mouvoir de lui-même, toujours bien collé sur les petites fesses rondes de sa partenaire. Elle accepte ces caresses lascives et sensuelles avec autant de désir que d'envie.il commence par quelques baisers sur les épaules, qui se tournent rapidement vers des baisers dans le creux du cou. Puis, il cesse ses mouvements de bassin afin de poursuivre le périple de ses baisers dans le dos de la douce, jusqu'au haut des fesses, après quoi il se dirige vers la plaine abdominale. Elle continue de se rassasier des baisers que monsieur lui offre en continuant de rêvasser à ce qui va se passer dans quelques minutes.

Elle est bien et son corps commence pour elle aussi à se mouvoir de lui-même, en plus de commencer à respirer plus fort. Les baisers remontent ensuite jusqu'à la gorge, puis jusqu'aux lèvres. Ce matin, par don divin, le gout de l'haleine matinale a été remplacé par un léger gout de miel.

Entre les cuisses de la belle, une tranquille rivière voit le jour en même temps que le soleil à l'horizon. Dans un mouvement passionnel, l'amant cambre son éros dans le ravin humecté de la jolie fragile en laissant ses dents se poser doucement dans le cou de celle-ci. Dans un sursaut d'extase, la rose ouverte laisse échapper un petit cri de bonheur qui est suivi très tôt par quelques vers poétiques. Elle sait que son homme est autant en amour avec elle qu'avec ses mots, et elle lui susurre les plus belles strophes sensuelles dans le creux de l'oreille. Le partage se poursuit dans des caresses de plus en plus fortes et passionnelles, dans des mots de plus en plus forts et effrités, dans des mouvements de plus en plus amoureux... L'air ambiant se réchauffe, le soleil s'est pointé le nez, et le plaisir aussi.

Collés, saoulés, les amants se serrent dans un dernier spasme d'ardeur étanche. Les couvertures jonchent maintenant le sol maculé de rayons lumineux. Il fait bon d'avoir un soleil pour réchauffer la pièce, et un amant pour réchauffer son coeur.


EAU, Cégestelle, Ée, Ie, Ariane, une autre?
PV ne sait plus...


"trouverai-je un jours l'objet de mon amour?" - Leloup

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