samedi 14 mars 2009

Fatigue et réalité sans soupçon

Il est tard, très tard, et je suis fatigué. Pourtant, je suis vrai comme jamais et j'ai envie d'écrire, un peu n'importe quoi. Y'a de l'amour dans l'air un peu partout, les gens s'embrassent, se taquinent, et moi, je suis vivant pour de vrai depuis quelques jours.

C'est pas pour me plaindre, non non, mais il fait plutôt froid l'hiver, et c'est un peu plus dur de fermer les yeux pour s'endormir quand on a que le vide dans la tête. Cependant, je ne veux pas parler de ça, je deviendrais lourd.

Non. Je suis vrai,e t c'est de ça que je vais parler. Mes envies, mes poésies, je ne cache plus rien, à personne, comme je le faisais parfois avant. Sammy est mort en manifestes afin de laisser Prométhée V. vivre plénièrement sa vie et ses amours. Mes amours, oui, parlons en. On me regarde avec des yeux de feu quand je dis ce que je pense. Certains m'admirent; d'autres me haïssent. J'ai l'impression de perdre des amis; peut-être ne l'étaient-ils pas vraiment...

la réalité m'apparait enfin, je crois. J'ai toujours été seul, un peu, dans le fond, et c'est par peur que je me suis caché derrière un personnage, PV, afin de vivre ce que je suis. Mes compagnons, la plupart, sont des compagnons d'un Sammy que je ne suis pas, et il me fait mal ce soir de devoir les abandonner. Pourtant, je le dois, Mescaline, je le dois.

Un petit poème, et je vais me coucher... La nuit porte conseil, dit-on. Peut-être me portera-t-elle une amie sur qui me réchauffer.

Triple

des mois verts et des langues sèches
c'est l'automne tous les jours en cet hiver trop long
yornelle triplak d'humide désinvolture grise
où es mon panache d'autrefois qui brillait de mille feux?

qwertrimla ma ba bouche basse et déesse rénale
une pelle, un fanal, des androgynes accouplés sous les cerceaux saouls
le soir meurt à chaque seconde car les yeux sont partout sur terre
comme si rien n'était d'autre que le soleil absent pour moi

--
PV

1 commentaire:

  1. Il y a longtemps que mon coeur n'avait point entendu tes évocations oniriques. Pourquoi ai-je l'impression que tu tournes encore en rond? Néanmoins ta poésie parle autrement. C'est elle qui te fait avancer.

    N'as-tu pas compris que tu es un phare pour bien des gens? Je te laisse sur ce proverbe que j'ai appris récemment :

    Celui qui ne sait pas et ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis-le
    Celui qui ne sait pas, mais qui sait qu'il ne sait pas, éveille-le
    Celui qui sait, mais ne sait pas qu'il sait, guide-le
    Celui qui sait et qui sait qu'il sait, suis-le

    Cela t'expliquera pourquoi certains ont encore l'oeil et le coeur qui brille et pourquoi il ne faut pas s'offenser de ceux qui ont oublié.

    Ton amie
    xxx

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