Les riches d'aujourd'hui sont méprisés. Tous les riches.
Ce voleur capitaliste qui viole des lois allègrement et qui sent-"poche" des millions, tout comme l'honnête voleur social qui, du fond de son bureau brun, exploite tous pour les voler ou les faire travailler ou les vendre au plus offrant. Le commerce humain me dégoute.
Mais les autres riches aussi sont méprisés : ceux qui ont la crème des idées dans la tête, dans les sagesses, dans les actes; celles qui écrivent des histoires noires d'adolescente avec un talent d'historienne immortelle (Thaïna) et qui, d'un revers de main noyé d'eau oculaire, jure ces mots et ces couleurs avec une sincérité singulière; ceux aussi qui rêvent la bouche bien ouverte et qui crient; ceux aussi qui pensent beaucoup - trop - et que personne n'écoute depuis 20 ans et qui se suis-cident tous les jours.
Méprisés, mais prisés, ceux-là.
Et oublions les voleurs; les vrais riches ont besoin d'autres vrais riches parce que vous êtes [et peut-être moi aussi] les programmeurs artistiques des à-venir. Lâchez pas, nous avons besoin de soldats.
- PV
samedi 2 janvier 2010
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