Ce matin je me lève, rance en gorge et dupe de folie, l'idiome est doux mais Ô combien répétitif. Ce matin je me lève, après un rêve crève-cœur : absence, absinthe, ad-lib; poème d'abus glauques :
Ses seins sont des métaphores de couleurs indéniables, ils me perdent les yeux dans leur satin;
ses hanches sont des oxymores frappantes qui d'une harpe mouvementé happent ma portée linguistique;
ses pieds, en criardes paronymies, me soufflent le vent des tapis doux, des bois agréables;
ses lèvres, qui d'astéismes me guettent, me régurgitent décemment des spasmes de rires de soie;
ses yeux, oh! ses yeux qui me font mitrailler d'épiphrases dans ce poème Beau, ce que je les licherais s'ils existaient.
Mais ce soir, je me couche, rance en gorge et dupe de folie. Ce soir, je me couche bien dru, bien frappé, et je sais les répétitions, je sais les intertextualités, et je ne dirai pas ces deux derniers vers des Sorcières de Jean Leloup : "Insérer les deux vers ici".
dimanche 13 septembre 2009
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