les rites recommencent
la parade est droite et le funambule
pour un requiem, ça sonne
fort
ces volubiles fanfares des révolutions et des enfants
des femmes libres
des gauchures sensuelles pour les toutes différentes
- les libres aux phares qui ne veulent jamais
la recherche encore des nuits
ailleurs
[La Vie
et heureux
je trompe
j'esqui-ce]
et mes yeux
mes yeux mouillent souverainement
et la mémoire...
- PV
mardi 29 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Libora - III
nous sommes des ventriloques avertis, des avant-gardistes passéistes qui s'escogriffent les hirsutes yeux
comme ses [et je ne dis rien car elle me dit tout] mots qui déclarent son lubrifiant bucal : autant de ; péchés`` et ça se reproduit de seconde en seconde >> l'extase exphonique de ses carioles vocales
- < elle s'écrie crie jouit jou-te ses mains adulées qui m'érâf-flent la condition vitale // Je manque de souffle.
je suis un sperme nicotiné, un avion
et pan pan, mes bombes de Stuka dans ta gorge
je suis une pyramide qui se fume, et ta toison d'émeraude rosie m'éclatte le chemin victorieux
la splendeur est confuse dans ses traits crèmeux et la liberté Lib' est musique dans mes yeux cachers
comme ses [et je ne dis rien car elle me dit tout] mots qui déclarent son lubrifiant bucal : autant de ; péchés`` et ça se reproduit de seconde en seconde >> l'extase exphonique de ses carioles vocales
- < elle s'écrie crie jouit jou-te ses mains adulées qui m'érâf-flent la condition vitale // Je manque de souffle.
je suis un sperme nicotiné, un avion
et pan pan, mes bombes de Stuka dans ta gorge
je suis une pyramide qui se fume, et ta toison d'émeraude rosie m'éclatte le chemin victorieux
la splendeur est confuse dans ses traits crèmeux et la liberté Lib' est musique dans mes yeux cachers
jeudi 10 décembre 2009
Les Fédéraliss; kossé les Fédéraliss?
Rien.
.....
.........
..............
.....................
..................................
.... <-- Je suis ici
...........................................
.................................................
..........................................................
..................................................................
Comme si tant [et ça crie de différence juste pour être différent] que les libélés deviennent rudes-arides quand on parle de liberté. Ça me fait rire comment eux les suspensions peuvent s'amouracher et nous détruire sans salir leur image, sans mettre un ministre dans une valise de char.
Et nous sommes maudits modelés carricaturés comme si nous n'avions rien - jamais - fait de bon.
Les yeux, les yeux à genou
et les pas meurtris, dans leurs idéaux de pierre en forme de coeur - de pierre
dé-damnisons nous nous-même
c'est le mal dans nos têtes de n'avoir jamais gagné
Nous sommes très beaucoup muets, rudes lisses
- PV
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.... <-- Je suis ici
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Comme si tant [et ça crie de différence juste pour être différent] que les libélés deviennent rudes-arides quand on parle de liberté. Ça me fait rire comment eux les suspensions peuvent s'amouracher et nous détruire sans salir leur image, sans mettre un ministre dans une valise de char.
Et nous sommes maudits modelés carricaturés comme si nous n'avions rien - jamais - fait de bon.
Les yeux, les yeux à genou
et les pas meurtris, dans leurs idéaux de pierre en forme de coeur - de pierre
dé-damnisons nous nous-même
c'est le mal dans nos têtes de n'avoir jamais gagné
Nous sommes très beaucoup muets, rudes lisses
- PV
mercredi 9 décembre 2009
Anti-Dogmatique
Qu'est-ce que tu fais.
Je réagis.
Cette tempure qui me prend ce soir, j'ai mes clississes (déjà écris ce mot là) qui dégringolent. Ça fait peur. Non. Je n'ai plus jamais peur.
Tellement stressé que j'en deviens froid, psy-quo-pas-te [dire rien dire rien dire rien].
Oserais-je? : Tu me manques.
Le dirais-je? ; j'ai déjà tellement de [zèbre de mes] vitesses à redonder, dondaine, les sapins montants.
Tu sens noël et j'ai besoin de toi, même si je gèle de demain dans mes artères d'aride poète.
Je ne serai pas musicien, mais que j'écrirai.
Et je fumerai cette nicotine avare pour m'anéanti-dogmatiser.
Toujours le souffle, toujours la boucane pour dire :
- PV
Je réagis.
Cette tempure qui me prend ce soir, j'ai mes clississes (déjà écris ce mot là) qui dégringolent. Ça fait peur. Non. Je n'ai plus jamais peur.
Tellement stressé que j'en deviens froid, psy-quo-pas-te [dire rien dire rien dire rien].
Oserais-je? : Tu me manques.
Le dirais-je? ; j'ai déjà tellement de [zèbre de mes] vitesses à redonder, dondaine, les sapins montants.
Tu sens noël et j'ai besoin de toi, même si je gèle de demain dans mes artères d'aride poète.
Je ne serai pas musicien, mais que j'écrirai.
Et je fumerai cette nicotine avare pour m'anéanti-dogmatiser.
Toujours le souffle, toujours la boucane pour dire :
- PV
vendredi 4 décembre 2009
Transition entre 2 et 3 : la cravate
Le questionnement en piano qui s'incruste. Deux croches; une noire : puis deux-doubles et une croche...
Pourquoi encore ces larmes que je me ment, que je m'invente que la société me les verse dans les yeux, que je rousse-pète que j'ai raison, que je grignotte mon intellect et que plus rien ne m'atteint.
Je suis un simili-poète floué, un Monsieur, une Cravate; "J'aurais voulu être un artiste".
Mais c'est répugnant de se dire qu'on est devenu ce que nos parents voulaient, un zombie comme eux, parce qu'ils ont oublié leurs combats d'antan et que le monde entier blasphème leurs idéaux quand ils votent pour des idiots, eux aussi.
"Up in the clouds I'm living again"
C'est pour ça la drogue que j'inhale, et celle que je voudrais dévorer pour m'éclipser toute une nuit, et celle qui me répugne parce que les autres ont compris que le monde est infect et que c'est une libération de le refuser.
C'est lâche, mais la liberté est toujours lâche.
Et je perçois mon amour déjà en lui lisant qui sera effondrée parce que mes mots sont des poignards pour les yeux ouverts, mais il y a de ces jours que je ne peux plus taire qui me font me sentir comme une enveloppe brune.
Et quand ma jeunesse va se terminer, que deviendrais-je? Serais-je ce rêve perdu, comme mon père, de vouloir changer le monde? Serais-je la honte de mes parents? Serais-je oublié au fond d'un loft envahis de mes idées de poèmes et de récits qui sont tout aussi affreux que ce que je serais devenu? Serais-je celui
Pour la première fois de ma vie, j'aime le violon qui pleure dans mes oreilles. J'avais toujours préféré la trompette, "parce qu'elle est plus sincère" que je me répètais. Non, c'était comme toute chose d'aujourd'hui; par nostalgie. Le violon accompagné du piano est la seule chose qui vaille la peine. Je ne suis ni pianiste, ni violoniste.
Alors je me dis que j'ai mes mots, qui touchent, qui transpercent les coeurs de pierre et qui libèrent. Je me dis poète, béquille sociale pour mal-vivants,
Mais, finalement, je ne suis pas poète. Je suis simplement incapable d'accepter que personne ne l'est plus. Et la cravate a encore ces larmes qu'elle se ment; la cravate se sent ravagée, comme une première baise après un bal de finissants.
Et c'est si doux cette violence que personne n'accepte. Que personne ne scande plus au défaut, à la laideur, et qu'on trouve des chef d'oeuvres partout; parce que ça grince ici de fausseté et de gens qui se trouvent beau mais ça rigole partout faussement en se saoulant et en s'émancipant et en criant en jurant que le monde va changer.
La cravate, elle, le noeud bien serré à a gorge, récite ses horreurs avec ce mensonge d'héroïne bien planté au bord de l'oeil : une larme de cette incompréhension globale volontaire.
Berce-moi.
Bercez-moi.
Berçons-moi.
- PV
Pourquoi encore ces larmes que je me ment, que je m'invente que la société me les verse dans les yeux, que je rousse-pète que j'ai raison, que je grignotte mon intellect et que plus rien ne m'atteint.
Je suis un simili-poète floué, un Monsieur, une Cravate; "J'aurais voulu être un artiste".
Mais c'est répugnant de se dire qu'on est devenu ce que nos parents voulaient, un zombie comme eux, parce qu'ils ont oublié leurs combats d'antan et que le monde entier blasphème leurs idéaux quand ils votent pour des idiots, eux aussi.
"Up in the clouds I'm living again"
C'est pour ça la drogue que j'inhale, et celle que je voudrais dévorer pour m'éclipser toute une nuit, et celle qui me répugne parce que les autres ont compris que le monde est infect et que c'est une libération de le refuser.
C'est lâche, mais la liberté est toujours lâche.
Et je perçois mon amour déjà en lui lisant qui sera effondrée parce que mes mots sont des poignards pour les yeux ouverts, mais il y a de ces jours que je ne peux plus taire qui me font me sentir comme une enveloppe brune.
Et quand ma jeunesse va se terminer, que deviendrais-je? Serais-je ce rêve perdu, comme mon père, de vouloir changer le monde? Serais-je la honte de mes parents? Serais-je oublié au fond d'un loft envahis de mes idées de poèmes et de récits qui sont tout aussi affreux que ce que je serais devenu? Serais-je celui
Pour la première fois de ma vie, j'aime le violon qui pleure dans mes oreilles. J'avais toujours préféré la trompette, "parce qu'elle est plus sincère" que je me répètais. Non, c'était comme toute chose d'aujourd'hui; par nostalgie. Le violon accompagné du piano est la seule chose qui vaille la peine. Je ne suis ni pianiste, ni violoniste.
Alors je me dis que j'ai mes mots, qui touchent, qui transpercent les coeurs de pierre et qui libèrent. Je me dis poète, béquille sociale pour mal-vivants,
Mais, finalement, je ne suis pas poète. Je suis simplement incapable d'accepter que personne ne l'est plus. Et la cravate a encore ces larmes qu'elle se ment; la cravate se sent ravagée, comme une première baise après un bal de finissants.
Et c'est si doux cette violence que personne n'accepte. Que personne ne scande plus au défaut, à la laideur, et qu'on trouve des chef d'oeuvres partout; parce que ça grince ici de fausseté et de gens qui se trouvent beau mais ça rigole partout faussement en se saoulant et en s'émancipant et en criant en jurant que le monde va changer.
La cravate, elle, le noeud bien serré à a gorge, récite ses horreurs avec ce mensonge d'héroïne bien planté au bord de l'oeil : une larme de cette incompréhension globale volontaire.
Berce-moi.
Bercez-moi.
Berçons-moi.
- PV
mercredi 2 décembre 2009
Libora - II
Libora - II (Le parc qui grandit)
La chaise s'ouvre sur une verdure où je m'endors les cheveux, dans le vent
Le sommeil s'enracine et le fleuve de mes visions
- tachetées d'im-matériel qui rebondi
s'enlace en bouchon hydromelisé; saouler le temps qui passe
mon vignoble berce mon nez d'odeures grises et semblables
mais l'arbre au côté troué me rapelle les anciennes averses
- anciennes
tu es un tempo stable d'où les croches me font un abri
la panacée herbière que tu es m'ouvre grand la bouche
et tant
- les rêveries mouillées qui éclaboussent
et tant
- toujours tant toujours tant couler juter mouiller aroser
et tant
- la verdure gratifiante dans nos têtes éloignées qui fantasment
et tant
- tes émaux dans tes mains qui sourient par passage de mots pour pallier
et tant
- les répétitions [car nous radottons] que je fais toujours par envie
et tant
- toutes tes cuisses et tous tes seins et tout ton ventre et toute ta bouche et tout toi qui m'englobe comme je suis pervers comme je suis pervers comme je suis pervers comme je suis pervers et ils le répètent mais tu sais que c'est faux
et tant
- le mal et l'ivresse de la distance, le parc fleurit en t'attendant
et c'est le retour on dirait
mais non; tu es différente
commandant toujours
qui retourne en yeux qui pleurent et en irréfléchi amer
commendant toujours
qui me crie de lâcher prise d'abandonner, d'écrire, et de me sentir plénier de poètes et de musiciens qui piannoteront des mots et qui écriront trompettes et violons
- et pleurer
commendant toujours
ce diable à angelot à halo à ailes plumées, déplumées par les anges, qui est plus fort que moi
commendant toujours
je n'écris que par lui et mes tiges de rêve s'en fortifient : je suis "utopiste, et ça rime avec piste"
et tant
- la gamelle utile de tes mots en moi comme des médicaments contre mon nénuphar dans mes poumons
et tant tiraillement
- ce glissement vers la distance dans un mois que j'en/ti-ci-pe de mots qui seront un coussin de feuilles mortes
et tant tiraillement de profiter
- Ée est morte, EAU est pourie, Eftée mon amie, Cégestelle me hante et toi ma Lib-Luigi à aspirateur, tes volontées difficiles me libèreront comme mon phallus en toi
et tant tiraillement de profiter maintenant
- j'ai des ongles à gratter la guitare de mes tristesses qui s'évanouissent et ils me rendent fier de l'inspiration artiste qui me rend amour
et tant tiraillement de profiter maintenant ou d'anticiper
- le poète en moi meurt toujours à chaque moment mais le deuil est "peut-être quelque chose comme" moins raide avec ton sourire entre les yeux comme un canon qui me libère de ma double personnalité {un grand peuple}
et tant tiraillement de profiter maintenant ou d'anticiper l'ennui
je serai comblé drogué libéré, Lib, avec toi je ne suis qu'un.
- PV
La chaise s'ouvre sur une verdure où je m'endors les cheveux, dans le vent
Le sommeil s'enracine et le fleuve de mes visions
- tachetées d'im-matériel qui rebondi
s'enlace en bouchon hydromelisé; saouler le temps qui passe
mon vignoble berce mon nez d'odeures grises et semblables
mais l'arbre au côté troué me rapelle les anciennes averses
- anciennes
tu es un tempo stable d'où les croches me font un abri
la panacée herbière que tu es m'ouvre grand la bouche
et tant
- les rêveries mouillées qui éclaboussent
et tant
- toujours tant toujours tant couler juter mouiller aroser
et tant
- la verdure gratifiante dans nos têtes éloignées qui fantasment
et tant
- tes émaux dans tes mains qui sourient par passage de mots pour pallier
et tant
- les répétitions [car nous radottons] que je fais toujours par envie
et tant
- toutes tes cuisses et tous tes seins et tout ton ventre et toute ta bouche et tout toi qui m'englobe comme je suis pervers comme je suis pervers comme je suis pervers comme je suis pervers et ils le répètent mais tu sais que c'est faux
et tant
- le mal et l'ivresse de la distance, le parc fleurit en t'attendant
et c'est le retour on dirait
mais non; tu es différente
commandant toujours
qui retourne en yeux qui pleurent et en irréfléchi amer
commendant toujours
qui me crie de lâcher prise d'abandonner, d'écrire, et de me sentir plénier de poètes et de musiciens qui piannoteront des mots et qui écriront trompettes et violons
- et pleurer
commendant toujours
ce diable à angelot à halo à ailes plumées, déplumées par les anges, qui est plus fort que moi
commendant toujours
je n'écris que par lui et mes tiges de rêve s'en fortifient : je suis "utopiste, et ça rime avec piste"
et tant
- la gamelle utile de tes mots en moi comme des médicaments contre mon nénuphar dans mes poumons
et tant tiraillement
- ce glissement vers la distance dans un mois que j'en/ti-ci-pe de mots qui seront un coussin de feuilles mortes
et tant tiraillement de profiter
- Ée est morte, EAU est pourie, Eftée mon amie, Cégestelle me hante et toi ma Lib-Luigi à aspirateur, tes volontées difficiles me libèreront comme mon phallus en toi
et tant tiraillement de profiter maintenant
- j'ai des ongles à gratter la guitare de mes tristesses qui s'évanouissent et ils me rendent fier de l'inspiration artiste qui me rend amour
et tant tiraillement de profiter maintenant ou d'anticiper
- le poète en moi meurt toujours à chaque moment mais le deuil est "peut-être quelque chose comme" moins raide avec ton sourire entre les yeux comme un canon qui me libère de ma double personnalité {un grand peuple}
et tant tiraillement de profiter maintenant ou d'anticiper l'ennui
je serai comblé drogué libéré, Lib, avec toi je ne suis qu'un.
- PV
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